- le recours à la téléconsultation s’est généralisé en 2020 avec un total de 19 millions d’actes remboursés par l’Assurance maladie.
- Dépistage Covid (qui permet à chacun de savoir où se faire tester, tant en RT‑PCR qu’en test antigénique) enregistre 6 millions de vues mensuelles.
- TousAntiCovid affiche aujourd’hui près de 13 millions de téléchargements. Lorsque le résultat d’un test est positif, le citoyen doit se déclarer comme tel dans l’application TousAntiCovid. Il est alors redirigé vers Briser la chaîne (développé par l’organisation non gouvernementale Bayes Impact) qui aide les personnes à se remémorer leurs personnes contacts.
- La campagne vaccinale repose elle sur trois plateformes, en complément d’autres modes de prise de rendez-vous, notamment par téléphone.
49% des Français déclarent avoir utilisé un nouvel outil numérique de santé pour la première fois durant la crise sanitaire
La délégation au numérique en santé (DNS) a présenté le 19 novembre, à l'occasion des Assises citoyennes du numérique en santé, les résultats d'une enquête menée par Opinion Way du 17 au 30 juillet 2020, auprès d’un échantillon de 2.100 répondants.Selon cette enquête, la prise de rendez-vous et l’envoi de résultats médicaux en ligne sont les outils numériques les plus connus et utilisés par les Français interrogés.
Un répondant sur quatre a communiqué par courrier électronique ou par SMS avec le pharmacien ou le médecin pour la première fois pendant la crise sanitaire.
Des habitudes sont déjà bien installées : 70% des répondants ont déjà utilisé la prise de rendez-vous en ligne et 66% pratiqué l’envoi de résultats d’analyse ou de diagnostic en ligne.
Cette appropriation des outils numériques de santé est cependant à nuancer.Elle concerne, en effet, à l’heure actuelle « surtout les populations les plus acculturées au numérique comme les CSP+, les foyers avec enfant ou les habitants de région parisienne, mais aussi chez certaines populations ayant une santé plus fragile (personnes en situation de handicap, bénéficiaires de l’ALD, patients avec des visites fréquentes chez le médecin) ou encore situées dans les déserts médicaux».
Parmi les principaux défis auxquels le numérique en santé devra répondre à l’avenir, l’enquête pointe la simplicité d’accès et d’utilisation pour l’usager (pour 68% des Français) et la transmission efficace des données (pour 61%).
« 51% des Français voient l’évolution du numérique en santé comme quelque chose de positif, avec pour principaux bénéfices perçus, le gain de temps (pour 60% des Français), une communication facilitée avec les différents interlocuteurs de santé (48%), une façon de moderniser la santé (37%) et enfin, d’avoir un meilleur suivi de sa santé (35%)».Référence :
La téléconsultation s’installe dans la durée
La crise sanitaire a donné un puissant coup d’accélérateur à la téléconsultation. Elle s’est imposée, en quelques semaines, comme un outil essentiel pour l’accompagnement et le suivi médical des patientsAu premier semestre 2020, le nombre de téléconsultations facturées à l’Assurance Maladie est passé de 40 000 actes par mois à 4,5 millions en avril. Au moment du confinement, la téléconsultation représentait une consultation sur 4. Le gouvernement avait alors décidé d’en faciliter le recours en décrétant son remboursement à 100 % par l’Assurance maladie, prolongé depuis jusqu’à fin 2022.
La période de confinement a modifié le profil des patients bénéficiant de la téléconsultation : les moins de 30 ans y ont eu moins souvent recours (19 % contre 32 % avant le confinement), contrairement aux plus de 70 ans (20 % contre 8 % avant). Toujours surreprésentée dans les zones densément peuplées (principalement l’Île-de-France), la téléconsultation n’a cessé de progresser dans les autres.
Lire la suiteEpidémiologie collaborative : SourceCovid.fr associe les patients à la comprehension des sources de contamination
On découvre ainsi, à l’occasion de cette crise, l’intérêt d’associer le public à la surveillance de l’épidémie comme à la compréhension de ses mécanismes de circulation.Initiée par l’équipe à l’origine de MaladieCoronavirus.fr, la webapplication SourceCovid.fr, mise en ligne depuis le 14 décembre, propose à toutes les personnes ayant été touchées par le virus ou à leurs proches de prendre 2 minutes de leur temps pour aider à la compréhension de la 2e vague de la Covid-19. Son objectif est de recueillir à des fins d’étude épidémiologique les circonstances de l’infection des personnes pour analyser et visualiser sa propagation depuis la mi-août. En une quinzaine de questions, cette webapplication vise à mieux identifier les sources de propagation du virus (magasins, restaurants, lieux de travail, cercles familiaux et personnels…) depuis cet été en fonction de l’origine géographique des patients, à l’échelle des régions et des départements.
Collectées de façon totalement anonyme, les données seront analysées par des experts scientifiques encadrés par un board scientifique indépendant composé de représentation des professionnels de santé. Les résultats de cette étude seront rendus publics régulièrement et feront l’objet d’une publication dans une revue scientifique.
Référence :
49% des Français déclarent avoir utilisé pour la première fois un nouvel outil numérique de santé durant la crise sanitaire
- le recours à la téléconsultation s’est généralisé en 2020 avec un total de 19 millions d’actes remboursés par l’Assurance maladie.
- Dépistage Covid (qui permet à chacun de savoir où se faire tester, tant en RT‑PCR qu’en test antigénique) enregistre 6 millions de vues mensuelles.
- TousAntiCovid affiche aujourd’hui près de 13 millions de téléchargements. Lorsque le résultat d’un test est positif, le citoyen doit se déclarer comme tel dans l’application TousAntiCovid. Il est alors redirigé vers Briser la chaîne (développé par l’organisation non gouvernementale Bayes Impact) qui aide les personnes à se remémorer leurs personnes contacts.
- La campagne vaccinale repose elle sur trois plateformes, en complément d’autres modes de prise de rendez-vous, notamment par téléphone.
49% des Français déclarent avoir utilisé un nouvel outil numérique de santé pour la première fois durant la crise sanitaire
La délégation au numérique en santé (DNS) a présenté le 19 novembre, à l'occasion des Assises citoyennes du numérique en santé, les résultats d'une enquête menée par Opinion Way du 17 au 30 juillet 2020, auprès d’un échantillon de 2.100 répondants.Selon cette enquête, la prise de rendez-vous et l’envoi de résultats médicaux en ligne sont les outils numériques les plus connus et utilisés par les Français interrogés.
Un répondant sur quatre a communiqué par courrier électronique ou par SMS avec le pharmacien ou le médecin pour la première fois pendant la crise sanitaire.
Des habitudes sont déjà bien installées : 70% des répondants ont déjà utilisé la prise de rendez-vous en ligne et 66% pratiqué l’envoi de résultats d’analyse ou de diagnostic en ligne.
Cette appropriation des outils numériques de santé est cependant à nuancer.Elle concerne, en effet, à l’heure actuelle « surtout les populations les plus acculturées au numérique comme les CSP+, les foyers avec enfant ou les habitants de région parisienne, mais aussi chez certaines populations ayant une santé plus fragile (personnes en situation de handicap, bénéficiaires de l’ALD, patients avec des visites fréquentes chez le médecin) ou encore situées dans les déserts médicaux».
Parmi les principaux défis auxquels le numérique en santé devra répondre à l’avenir, l’enquête pointe la simplicité d’accès et d’utilisation pour l’usager (pour 68% des Français) et la transmission efficace des données (pour 61%).
« 51% des Français voient l’évolution du numérique en santé comme quelque chose de positif, avec pour principaux bénéfices perçus, le gain de temps (pour 60% des Français), une communication facilitée avec les différents interlocuteurs de santé (48%), une façon de moderniser la santé (37%) et enfin, d’avoir un meilleur suivi de sa santé (35%)».Référence :
La téléconsultation s’installe dans la durée
La crise sanitaire a donné un puissant coup d’accélérateur à la téléconsultation. Elle s’est imposée, en quelques semaines, comme un outil essentiel pour l’accompagnement et le suivi médical des patientsAu premier semestre 2020, le nombre de téléconsultations facturées à l’Assurance Maladie est passé de 40 000 actes par mois à 4,5 millions en avril. Au moment du confinement, la téléconsultation représentait une consultation sur 4. Le gouvernement avait alors décidé d’en faciliter le recours en décrétant son remboursement à 100 % par l’Assurance maladie, prolongé depuis jusqu’à fin 2022.
La période de confinement a modifié le profil des patients bénéficiant de la téléconsultation : les moins de 30 ans y ont eu moins souvent recours (19 % contre 32 % avant le confinement), contrairement aux plus de 70 ans (20 % contre 8 % avant). Toujours surreprésentée dans les zones densément peuplées (principalement l’Île-de-France), la téléconsultation n’a cessé de progresser dans les autres.
Lire la suiteEpidémiologie collaborative : SourceCovid.fr associe les patients à la comprehension des sources de contamination
On découvre ainsi, à l’occasion de cette crise, l’intérêt d’associer le public à la surveillance de l’épidémie comme à la compréhension de ses mécanismes de circulation.Initiée par l’équipe à l’origine de MaladieCoronavirus.fr, la webapplication SourceCovid.fr, mise en ligne depuis le 14 décembre, propose à toutes les personnes ayant été touchées par le virus ou à leurs proches de prendre 2 minutes de leur temps pour aider à la compréhension de la 2e vague de la Covid-19. Son objectif est de recueillir à des fins d’étude épidémiologique les circonstances de l’infection des personnes pour analyser et visualiser sa propagation depuis la mi-août. En une quinzaine de questions, cette webapplication vise à mieux identifier les sources de propagation du virus (magasins, restaurants, lieux de travail, cercles familiaux et personnels…) depuis cet été en fonction de l’origine géographique des patients, à l’échelle des régions et des départements.
Collectées de façon totalement anonyme, les données seront analysées par des experts scientifiques encadrés par un board scientifique indépendant composé de représentation des professionnels de santé. Les résultats de cette étude seront rendus publics régulièrement et feront l’objet d’une publication dans une revue scientifique.
Référence :