La Conférence nationale de santé a conduit tout au long de l’année 2017, un débat citoyen autour de la santé numérique, avec le concours de la Commission nationale du débat public (CNDP), garante de la méthodologie.
Au vu du développement exponentiel des applications de santé (100 000 dans le monde, 4 000 en Franc), « la CNS a fait le choix de centrer son regard transversal sur les objets connectés et les applications en santé. Au sein de la population, ces outils soulèvent des problématiques liées à la fois à l’innovation (possibilité d’autonomie accrue) et à la protection des droits des individus (sécurité et fiabilité des données, etc.). La CNS souhaite apporter un éclairage sur l’impact de ces nouvelles technologies sur les inégalités en santé et notamment sous l’angle des modifications des relations entre usagers et professionnels de santé »
Un atelier citoyen
Ce débat public a donné lieu à la mise en place d’un Atelier citoyen : « Il s’agissait d’amener un petit panel de citoyens à la rédaction d’un avis éclairé, par le biais de formations et d’informations diverses et contradictoires. Les citoyens sélectionnés sont accompagnés par un groupe d’experts, indépendants du commanditaire. Un avis circonstancié et documenté est ensuite restitué aux instances ».Un dialogue citoyen
En outre, « par souci de participation de personnes « profanes » n’ayant pas d’avis ou de connaissances particulières sur le sujet traité, un dialogue citoyen est organisé pour augmenter la diversité des personnes participantes et donc des problématiques soulevées. Les participants sont choisis sur la base du volontariat pour échanger avec des professionnels de santé (sanitaire, médico-social, social) et des professionnels du numérique. Les participants sont organisés en sous-groupes au sein desquels ils sont invités à échanger, débattre et faire émerger des propositions ».Cette démarche complète de débat citoyen, « pionnière dans la vie de ces instances et dans le champ de la santé connectée », débouchera en 2018 sur l’élaboration de recommandations a l’intention des parties prenantes du système de santé.
Le gouvernement avait adopté en juillet 2017 une Stratégie nationale e-santé 2020.
Références :