Alors que sa culture est ancrée dans le présentiel, le monde associatif a subi de plein fouet la crise sanitaire. Annulations d’événements, chutes des adhésions, recettes en berne. La crise sanitaire a mis le secteur associatif a rude épreuve. Lors du premier confinement, deux tiers des associations – culturelles, sportives notamment – avaient dû suspendre leur activité, d’après l’enquête menée avant l’été par Recherches et Solidarités.
Un grand nombre d’associations, toutefois, ont basculé vers le télétravail, les réunions à distance et l’organisation de webinaires. Le numérique et le téléphone sont depuis plusieurs mois les supports privilégiés pour l’accompagnement des personnes.
Confinement : comment le « bénévolat à distance » s’est imposé dans le monde associatif
Le numérique a permis à de nombreuses associations et à leurs bénévoles de maintenir leurs activités en évitant certains déplacements, synonymes de risques dans les circonstances du COVID-19.Deux tiers des bénévoles dans les associations ont ainsi pratiqué le bénévolat à distance, le « télé-bénévolat » pendant le confinement, selon une étude de Recherches & Solidarités. Destiné probablement à perdurer, le télé-bénévolat offre à ces citoyens plus de flexibilité, de nouvelles formes d’intervention et des compléments aux missions habituelles.
L’enquête réalisée auprès 2 365 bénévoles entre avril et mai 2020, par Recherche Recherches & Solidarités dresse le portrait des bénévoles qui se sont lancés dans le télé-bénévolat à l’occasion de la crise.