Chaque année, Pôle emploi adresse un questionnaire à plus de 1,6 million d’établissements afin de connaître leurs besoins en recrutement par secteur d’activité et par bassin d’emploi.
L’édition 2018 de l'enquête Besoins en main d’œuvre (BMO) évalue à 75 000 le nombre de postes à pourvoir pour des emplois directement liés à l’informatique. Plus de la moitié des intentions de recrutement (42 650) portent sur des postes d’ingénieurs et cadres dans les études et la R&D informatique : une hausse de plus de 27 % en un an. L’Île de France concentre 57 % des postes à pourvoir.
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L’étude estime a 21 000 le nombre de projets d’embauches de techniciens dans l’informatique dédiés aux services aux utilisateurs et à l’étude et développement et 9000 employés et opérateurs en informatique.
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L’étude recense, par ailleurs, près de 9000 postes à pourvoir dans trois domaines connexes, qui comportent une forte dimension Numérique : télécommunications, les métiers de la communication (Assistants et Cadres de la communication) et documentation.
Les entreprises qui envisagent de recruter des informaticiens et des professionnels du Numérique s’attendent à rencontrer des difficultés à trouver ce type de profil.
Les difficultés de recrutement pour ces métiers sont en hausse entre 2017 et 2018, à l’exception des ingénieurs et cadres en informatique, pour lesquels le niveau de difficultés demeure à un niveau élevé (62,0 % en 2018, 62,8 % en 2017)
Les attentes des employeurs en matière de compétences numériques ne concernent pas les seuls métiers de la filière Numérique. Ainsi, 13 % des employeurs citent « le manque de compétences bureautiques et/ou informatiques » pour expliquer les difficultés rencontrées en 2017 pour recruter.
On relève ainsi 36 000 projets de recrutement pour des "Secrétaires bureautiques et assimilés".
Dans la vision prospective partagée des emplois et des compétences de la filière numérique, France Stratégie, avec l’appui du Cereq (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) avaient identifié, trente-six métiers, structurés en neuf familles, pour pallier les difficultés liées aux nomenclatures actuelles de la statistique publique.
Références :