La généralisation de l'accès ouvert aux publications scientifiques est l'un des axes de la stratégie nationale de science ouverte, avec pour objectif un taux d'accès ouvert de 100 % en 2030. Elle facilite, élargit et accélère la diffusion des résultats de la recherche auprès des communautés scientifiques et des acteurs de la société en général : enseignant.e.s, étudiant.e.s, entreprises, associations, acteurs des politiques publiques, etc.
Les publications en accès ouvert désignent les publications issues de travaux de recherche scientifique mises en ligne en libre accès pour tous, sans barrière technique ou financière.
Le Baromètre de la Science Ouverte se focalise sur les publications françaises, c'est-à-dire les publications dont l'un.e des auteur.rice.s au moins est affilié.e en France. « C'est donc l'activité de la recherche française qui est prise en compte, et non celle des éditeurs scientifiques français. Le taux d'accès ouvert représente le ratio du nombre de publications en accès ouvert rapporté au nombre total de publications sur le même périmètre (par exemple par année, discipline ou éditeur) ».
Références :
En décembre 2021, 62 % des 166 000 publications scientifiques françaises publiées en 2020 sont en accès ouvert. Un baromètre du même type a été mis en place pour les publications scientifiques dans le domaine de la recherche en santé. Ce baromètre santé reprend l’ensemble des indicateurs relatifs aux publications et se penche sur de nouveaux objets : les essais cliniques et les études observationnelles. Il fournit en particulier de nombreux indicateurs sur l’enregistrement des essais cliniques et de leurs résultats dans des registres publics.
- La part des publications scientifiques françaises est passée de 38% en 2018 à 62% en 2021.
- Le niveau d’ouverture des publications varie de manière significative d’une discipline à l’autre.
- Certaines disciplines comme les sciences physiques et les mathématiques se sont engagées de longue date dans l’ouverture de leurs publications tandis que d’autres, comme la chimie, connaissent des processus rapides de rattrapage.
Seuls 57 % des essais cliniques terminés ces 10 dernières années ont partagé publiquement leurs résultats.