Plusieurs services d'archives territoriaux ont commencé à collecter la mémoire du confinement : des témoignages de citoyens reclus chez eux pour une tranche de vie inédite, dans lesquels se plongeront bientôt les chercheurs en sciences humaines.
L’idée a été lancée par les archives départementales des Vosges sur les réseaux sociaux. "Simultanément avec les archives municipales de Beaune, dès le 18 mars", au deuxième jour du confinement de la population, raconte François Petrazoller.
« On a un rôle à jouer, celui de conserver la mémoire", estime le chef des archives vosgiennes, en rappelant que ses homologues parisiens avaient collecté directement dans la rue des témoignages après les attentats de novembre 2015. « On a voulu lancer l’appel tout de suite, car la mémoire s’en va vite »De la Seine-Maritime à la Mayenne, en passant par le Gard et l’Aube, ou dans les villes de Lorient, Avignon ou Saint-Etienne, on recueille auprès du public écrits, dessins, photos, vidéos.
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