La revue Réseaux se penche, dans son dernier numéro, sur l’influence croisée de la science des données et des sciences sociales du politique.
Dans une période dite de « crise » et de « transformation » de la participation politique, le Web, notamment dans son usage 2.0, offre aux citoyens et aux acteurs politiques de nouvelles possibilités d’action et d’expression, et ce à une échelle totalement inédite. Cependant, l’analyse de ces dispositifs numériques outrepasse souvent les capacités de traitement des méthodes « traditionnelles » des sciences sociales, ne serait-ce qu’en termes de volumes de données. Parallèlement, les développements récents de la science des données – qui se donne pour objectif d’extraire l’information utile des grandes bases de données numériques en suivant un processus hérité de la fouille des données (extraction, stockage et indexation, analyse et catégorisation, visualisation) – ont permis une meilleure appréhension des terrains numériques.La revue publie notamment des études consacrées aux contenus des sites Web des partis politiques, aux pétitions en ligne (l’e-pétitionnement) ainsi qu’à la fréquentation et à la participation des lecteurs de blogs politiques en France.
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