L’édition 2021 du Baromètre numérique enregistre une forte progression du nombre de lecteur.rice.s numériques : 17% des personnes interrogées disent lire des livres sur des écrans numériques. Elles étaient deux fois moins nombreuses en 2015 (8 %).
Référence :
Une proportion proche (19%) dit ne pas en lire actuellement mais qu’elle le fera probablement à l’avenir. Cette proportion est quasiment identique à celle mesurée en 2015. Au total, la proportion de lecteur.rice.s ou de possibles lecteur.rice.s sur écran numérique passe de 28% à 36%.
Dans un contexte où la lecture est un loisir en recul dans l’ensemble de la population (En 2018, 62% des métropolitains de 15 ans et plus sont des lecteurs, contre 67% dix ans plus tôt et 71% vingt ans plus tôt), il est notable de constater à rebours la progression des usages numériques liés à la lecture.
Le CREDOC attribue cette progression de la lecture numérique aux restrictions de déplacement qui ont marqué l’année 2020 : « Le rapport aux livres et à la presse (…) été chahuté pendant la pandémie. Lors du premier confinement, par exemple, librairies et bibliothèques ont fermé, nourrissant une envie qui semble avoir abouti, à l’été, à une ruée vers ces établissements. Les librairies, d’ailleurs, ont depuis été classées dans la catégorie des « commerces essentiels » ».
Si la lecture est habituellement une pratique genrée (les femmes sont de plus grandes lectrices que les hommes), quand on fait intervenir un support numérique, le lien s’inverse et les hommes deviennent plus souvent des pratiquants ou des futurs pratiquants que les femmes (38% vs 34%).
L’âge et le niveau de diplôme s’avèrent particulièrement corrélés avec le fait de lire des livres numériques ou l’intention de le faire.
Une majorité des jeunes adultes (18-24 ans) est soit déjà lectrice (27%) soit le deviendra probablement dans l’avenir (27% également) alors que, chez les sexagénaires, la proportion n’est respectivement que de 11% et 15% : seule une personne sur quatre, dans cette tranche d’âge, lit déjà ou pense lire à l’avenir sur un support numérique.
L’appétence pour les livres numériques progresse régulièrement avec le niveau de diplôme, générant des écarts importants, sans être aussi forts que ceux qui apparaissent avec l’âge.
47% des diplômé.e.s du supérieur sont des lecteur.rice.s ou de futur.e.s lecteur.rice.s de livres numériques, alors que seulement 22% des non diplômé.e.s sont séduit.e.s.
Référence :
Ces observations rejoignent les conclusions du Baromètre sur les usages des livres imprimés, numériques et audio, réalisé par pour le compte du SNE (Syndicat national de l’édition), de la SOFIA (Société Française des Intérêts des Auteurs de l'écrit) et de la SGDL (Société des Gens de Lettres).
Selon l’édition 2021 de ce Baromètre, 26% des Français.es ont déjà lu un livre numérique et 19% ont déjà écouté un livre audio physique ou numérique.
« L’année 2020 a « converti » nombre de nouveaux lecteurs : 26% des lecteurs de livres audio numériques le sont depuis moins d’un an (21% pour le livre audio physique et 15% pour le livre numérique).
Le smartphone est le support le plus utilisé pour lire (42% des lecteurs) ou écouter (52% des auditeurs) des livres numériques.
La liseuse reste toutefois largement utilisée par les lecteurs de livres numériques.
Parmi les autres équipements, c’est l’ordinateur portable qui, quel que soit le support, connaît la croissance d’usage la plus importante.
L’emprunt numérique en bibliothèque, également en hausse, concerne 29% des lecteurs de livres numériques et 34% des auditeurs de livres audio numériques. »
Le nombre de lecteur.rice.s de livres numériques a doublé en cinq ans
L’édition 2021 du Baromètre numérique enregistre une forte progression du nombre de lecteur.rice.s numériques : 17% des personnes interrogées disent lire des livres sur des écrans numériques. Elles étaient deux fois moins nombreuses en 2015 (8 %).
Référence :
Une proportion proche (19%) dit ne pas en lire actuellement mais qu’elle le fera probablement à l’avenir. Cette proportion est quasiment identique à celle mesurée en 2015. Au total, la proportion de lecteur.rice.s ou de possibles lecteur.rice.s sur écran numérique passe de 28% à 36%.
Dans un contexte où la lecture est un loisir en recul dans l’ensemble de la population (En 2018, 62% des métropolitains de 15 ans et plus sont des lecteurs, contre 67% dix ans plus tôt et 71% vingt ans plus tôt), il est notable de constater à rebours la progression des usages numériques liés à la lecture.
Le CREDOC attribue cette progression de la lecture numérique aux restrictions de déplacement qui ont marqué l’année 2020 : « Le rapport aux livres et à la presse (…) été chahuté pendant la pandémie. Lors du premier confinement, par exemple, librairies et bibliothèques ont fermé, nourrissant une envie qui semble avoir abouti, à l’été, à une ruée vers ces établissements. Les librairies, d’ailleurs, ont depuis été classées dans la catégorie des « commerces essentiels » ».
Si la lecture est habituellement une pratique genrée (les femmes sont de plus grandes lectrices que les hommes), quand on fait intervenir un support numérique, le lien s’inverse et les hommes deviennent plus souvent des pratiquants ou des futurs pratiquants que les femmes (38% vs 34%).
L’âge et le niveau de diplôme s’avèrent particulièrement corrélés avec le fait de lire des livres numériques ou l’intention de le faire.
Une majorité des jeunes adultes (18-24 ans) est soit déjà lectrice (27%) soit le deviendra probablement dans l’avenir (27% également) alors que, chez les sexagénaires, la proportion n’est respectivement que de 11% et 15% : seule une personne sur quatre, dans cette tranche d’âge, lit déjà ou pense lire à l’avenir sur un support numérique.
L’appétence pour les livres numériques progresse régulièrement avec le niveau de diplôme, générant des écarts importants, sans être aussi forts que ceux qui apparaissent avec l’âge.
47% des diplômé.e.s du supérieur sont des lecteur.rice.s ou de futur.e.s lecteur.rice.s de livres numériques, alors que seulement 22% des non diplômé.e.s sont séduit.e.s.
Référence :
Ces observations rejoignent les conclusions du Baromètre sur les usages des livres imprimés, numériques et audio, réalisé par pour le compte du SNE (Syndicat national de l’édition), de la SOFIA (Société Française des Intérêts des Auteurs de l'écrit) et de la SGDL (Société des Gens de Lettres).
Selon l’édition 2021 de ce Baromètre, 26% des Français.es ont déjà lu un livre numérique et 19% ont déjà écouté un livre audio physique ou numérique.
« L’année 2020 a « converti » nombre de nouveaux lecteurs : 26% des lecteurs de livres audio numériques le sont depuis moins d’un an (21% pour le livre audio physique et 15% pour le livre numérique).
Le smartphone est le support le plus utilisé pour lire (42% des lecteurs) ou écouter (52% des auditeurs) des livres numériques.
La liseuse reste toutefois largement utilisée par les lecteurs de livres numériques.
Parmi les autres équipements, c’est l’ordinateur portable qui, quel que soit le support, connaît la croissance d’usage la plus importante.
L’emprunt numérique en bibliothèque, également en hausse, concerne 29% des lecteurs de livres numériques et 34% des auditeurs de livres audio numériques. »