Dix mois après le (re) déploiement du dossier médical partagé (DMP), 7 millions de dossiers ont été créés, indique la Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam).
- 45 % des médecins généralistes consultent le DMP (contre 20 % fin 2017). Ils sont à présent 20 % à y ajouter des documents contre 6 % à fin 2017.
- Les trois quarts d’entre eux reconnaissent que le DMP peut favoriser la coordination des soins entre les différents professionnels de santé. 77 % estiment que ce service permettra de faciliter la prise en charge en situation d’urgence et contribuera à éviter les examens superflus déjà demandés ou réalisés par des confrères.
- Parmi ceux qui utilisent le service, 76 % en ont une opinion positive
- Nette progression aussi des ouvertures de DMP du côté des pharmaciens d’officine : 89 % des pharmaciens proposeraient l’ouverture de DMP dans leur officine et 85 % affirment avoir procédé à des demandes d’ouverture de DMP de la part de patients.
La possibilité de consulter son DMP sur smartphone ou tablette a été rendue possible par une application mobile qui vient d’être mise à jour pour permettre de retrouver ou ajouter un document plus facilement.
La CNAM vise les 40 millions de dossiers ouverts d'ici 2022
Le DMP est destiné à devenir pour tous le carnet de santé numérique.- Au premier semestre 2020, le DMP se verra enrichi d’un carnet de vaccination
- La CNAM annonce la mise en place d’une plateforme Ameli destinée à « alimenter le dossier médical partagé (DMP) avec des données issues de dispositifs médicaux connectés ou d'applications qui ne sont pas encore interconnectables avec le dossier ».
- Selon une enquête réalisée par BVA pour le compte de la CNAM, 58 % des personnes interrogées affirment avoir déjà entendu parler du DMP : 61 % attribuent une note comprise entre 7 et 10 sur 10 à l’intérêt qu’elles portent au DMP.
- 43 % d’entre elles placent en tête des avantages à disposer d’un DMP « l’utilité du service en cas d’urgence » et 21 % « avoir toujours ses dossiers médicaux avec soi, même en vacances ». Pour 14 %, l’argument principal est de pouvoir « retrouver rapidement un document médical, comme sa dernière analyse de sang ».
Références :