Encore hybrides, ces espaces de travail collaboratif réunissent étudiants, entrepreneurs, jeunes diplômés, doctorants, enseignants et entreprises, avec pour seul but celui de réaliser des projets innovants».
(Re)créer du lien social« L’un des premiers objectifs des tiers-lieux est de favoriser les échanges. Les tiers-lieux conviennent aussi bien aux enseignants qui cherchent à partager leurs expériences avec des pairs qu’aux étudiants en quête d'un réseau pour leur future vie professionnelle. Quant aux jeunes indépendants, ils peuvent sortir de l'isolement dont ils peuvent parfois souffrir».De plus en plus de bibliothèques universitaires se dotent également de salles de travail ou de réunion pour répondre aux évolutions des besoins de leurs usagers.
Un sas entre les mondes académique et professionnel« Quel que soit leur forme, les tiers-lieux ont vocation à créer un espace de transition entre l’université et la vie professionnelle. À l'université de Nice, le tiers-lieu est aussi bien un espace d’innovation sociale, où les passerelles entre les étudiants et les quartiers sont encouragés, qu'une plate-forme d’orientation, d’insertion professionnelle et d’engagement».Le tiers-lieu de l’université de Toulouse 3-Paul-Sabatier s'affiche, lui, comme un pré-incubateur. Il offre une alternative aux étudiants par rapport aux formations classiques.
« Ces tiers-lieux non-académiques font de plus en plus de place aux futurs diplômés. Ils peuvent accueillir comme dans la La Colloc, à Lorient, des créateurs d'entreprise, organiser des conférences ou des ateliers de coworking pour mettre les etudiants en contact avec des professionnels».
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