Les lecteurs français restent pour une grande majorité attachés au livre imprimé : les nouveaux formats de lecture, livre numérique et livre audio séduisent cependant toujours plus de lecteurs.
Selon le 9ème Baromètre sur les usages du livre numérique, réalisé pour le compte du Syndicat national de l’édition (SNE), de la SOFIA et de la SGDL, 22% (2 % de plus qu’en 2018) des Français âgés de 15 ans et plus (12 millions) déclarent avoir déjà lu un livre numérique et 14% avoir écouté un livre audio (7,7 millions).
En 2019, 40% des usagers de livres numériques ont déjà lu sur ordinateur portable, 38% sur tablette et 37% sur smartphone. Dans les transports, 44% d’entre eux privilégient le format numérique, 40% le format imprimé et 7% le format audio.
L’usage du livre numérique semble avoir un effet favorable sur le temps de lecture (23% des usagers lisent plus qu’avant, 19% lisent moins). Sur quatre ans, la proportion la plus importante reste cependant celle des utilisateurs pour lesquels l’usage du livre numérique n’a strictement rien changé en termes de pratiques de lecture (56%) comme en termes d’achats (60%) ou de dépenses (61%).
7,7 millions de Français ont déjà écouté un livre audio
Le livre audio fait l'objet d'une attention toute particulière dans le baromètre 2019 : 14 % de la population française âgée de 15 ans et plus déclarent avoir déjà écouté un livre audio et 7 % envisagent de le faire.
Également réparti chez les hommes et chez les femmes, le livre audio est légèrement plus présent chez les CSP+ et chez les personnes résidant en Ile-de-France. Son usage décroit avec l'âge : 21 % des 15-24 ans en écoutent, contre 15 % des 35-49 ans et 9 % des 65 ans et plus. Les pratiques audio sont très récentes : plus de la moitié des usagers du livre audio (51 %) n’en avaient jamais écouté il y a encore un an.
Comme les lecteurs de livres numériques, les utilisateurs de livres audio sont de grands lecteurs : 29 % lisent plus de 20 livres imprimés par an, contre 22 % dans l'ensemble des Français.
Les usages du livre audio se concentrent sur les trajets entre le travail et le domicile, dans les transports en commun, notamment.
Pour obtenir leurs livres audio, les utilisateurs privilégient (34 %) et le prêt en bibliothèque (30 %) avant le prêt entre particuliers (17 %) et l’achat de livres audio physiques (14 %).
Pour les utilisateurs de livres audio, cette pratique vient en complément de leurs lectures en formats papier (29% d’entre eux lisent plus de 20 livres par an) et numérique (78% d’entre eux ont déjà lu un livre numérique).
Les utilisateurs de livres audio écoutent leurs livres à la fois sur smartphones (43%), tablettes (33%) et ordinateurs portables (31%). A domicile, 10% d’entre eux utilisent déjà des enceintes connectées. Dans les transports, 26% d’entre eux privilégient le format livre audio.
Le livre numérique stimule l’essor de l’autoédition
La banalisation des liseuses et des livres numériques a amplifié un phénomène déjà ancien, celui de l’autoédition. Tout un marché de l’autoédition voit le jour, avec ses offres de services et ses modèles économiques, avec ses prestataires techniques et commerciaux, avec ses start-ups innovantes et ses géants internationaux.
Le principe de l’autoédition revient pour un auteur à prendre en charge les fonctions habituellement dévolues à l’éditeur, aidé en cela par des opérateurs et des entreprises de distribution qui mettent à sa disposition des outils destinés à créer et à diffuser des livres, sous une forme imprimée ou numérique.
En raison du caractère parallèle de l’autoédition, dont les publications échappent largement aux circuits traditionnels, sa mesure est complexe à établir. En dépit de ces difficultés, Louis Wiart, professeur à l’Université Libre de Bruxelles constate «une massification du phénomène, dont les signes les plus tangibles se situent après 2010 (...) Entre 2010 et 2015, le nombre d’ISBN accordé à des titres autoédités a augmenté de 375 %, pour venir s’établir à 727 000 titres disponibles en format papier ou numérique ».
En France, les publications relevant de l’autoédition ayant fait l’objet d’un dépôt légal représentaient 17 % du total des nouveautés éditoriales en 2017 (soit autour de 14 000 titres) contre 6 % en 2005, 10 % en 2010.
« S’il est clair que l’autoédition représente un domaine avec lequel il faut de plus en plus compter, il semble que ce marché se signale par une asymétrie significative dans la répartition des retombées financières, avec une concentration sensible des ventes et des revenus sur un nombre réduit d’auteurs à succès ».
22% des Français ont déjà lu un livre numérique et 14% déjà écouté un livre audio
Les lecteurs français restent pour une grande majorité attachés au livre imprimé : les nouveaux formats de lecture, livre numérique et livre audio séduisent cependant toujours plus de lecteurs.
Selon le 9ème Baromètre sur les usages du livre numérique, réalisé pour le compte du Syndicat national de l’édition (SNE), de la SOFIA et de la SGDL, 22% (2 % de plus qu’en 2018) des Français âgés de 15 ans et plus (12 millions) déclarent avoir déjà lu un livre numérique et 14% avoir écouté un livre audio (7,7 millions).
En 2019, 40% des usagers de livres numériques ont déjà lu sur ordinateur portable, 38% sur tablette et 37% sur smartphone. Dans les transports, 44% d’entre eux privilégient le format numérique, 40% le format imprimé et 7% le format audio.
L’usage du livre numérique semble avoir un effet favorable sur le temps de lecture (23% des usagers lisent plus qu’avant, 19% lisent moins). Sur quatre ans, la proportion la plus importante reste cependant celle des utilisateurs pour lesquels l’usage du livre numérique n’a strictement rien changé en termes de pratiques de lecture (56%) comme en termes d’achats (60%) ou de dépenses (61%).
7,7 millions de Français ont déjà écouté un livre audio
Le livre audio fait l'objet d'une attention toute particulière dans le baromètre 2019 : 14 % de la population française âgée de 15 ans et plus déclarent avoir déjà écouté un livre audio et 7 % envisagent de le faire.
Également réparti chez les hommes et chez les femmes, le livre audio est légèrement plus présent chez les CSP+ et chez les personnes résidant en Ile-de-France. Son usage décroit avec l'âge : 21 % des 15-24 ans en écoutent, contre 15 % des 35-49 ans et 9 % des 65 ans et plus. Les pratiques audio sont très récentes : plus de la moitié des usagers du livre audio (51 %) n’en avaient jamais écouté il y a encore un an.
Comme les lecteurs de livres numériques, les utilisateurs de livres audio sont de grands lecteurs : 29 % lisent plus de 20 livres imprimés par an, contre 22 % dans l'ensemble des Français.
Les usages du livre audio se concentrent sur les trajets entre le travail et le domicile, dans les transports en commun, notamment.
Pour obtenir leurs livres audio, les utilisateurs privilégient (34 %) et le prêt en bibliothèque (30 %) avant le prêt entre particuliers (17 %) et l’achat de livres audio physiques (14 %).
Pour les utilisateurs de livres audio, cette pratique vient en complément de leurs lectures en formats papier (29% d’entre eux lisent plus de 20 livres par an) et numérique (78% d’entre eux ont déjà lu un livre numérique).
Les utilisateurs de livres audio écoutent leurs livres à la fois sur smartphones (43%), tablettes (33%) et ordinateurs portables (31%). A domicile, 10% d’entre eux utilisent déjà des enceintes connectées. Dans les transports, 26% d’entre eux privilégient le format livre audio.
Le livre numérique stimule l’essor de l’autoédition
La banalisation des liseuses et des livres numériques a amplifié un phénomène déjà ancien, celui de l’autoédition. Tout un marché de l’autoédition voit le jour, avec ses offres de services et ses modèles économiques, avec ses prestataires techniques et commerciaux, avec ses start-ups innovantes et ses géants internationaux.
Le principe de l’autoédition revient pour un auteur à prendre en charge les fonctions habituellement dévolues à l’éditeur, aidé en cela par des opérateurs et des entreprises de distribution qui mettent à sa disposition des outils destinés à créer et à diffuser des livres, sous une forme imprimée ou numérique.
En raison du caractère parallèle de l’autoédition, dont les publications échappent largement aux circuits traditionnels, sa mesure est complexe à établir. En dépit de ces difficultés, Louis Wiart, professeur à l’Université Libre de Bruxelles constate «une massification du phénomène, dont les signes les plus tangibles se situent après 2010 (...) Entre 2010 et 2015, le nombre d’ISBN accordé à des titres autoédités a augmenté de 375 %, pour venir s’établir à 727 000 titres disponibles en format papier ou numérique ».
En France, les publications relevant de l’autoédition ayant fait l’objet d’un dépôt légal représentaient 17 % du total des nouveautés éditoriales en 2017 (soit autour de 14 000 titres) contre 6 % en 2005, 10 % en 2010.
« S’il est clair que l’autoédition représente un domaine avec lequel il faut de plus en plus compter, il semble que ce marché se signale par une asymétrie significative dans la répartition des retombées financières, avec une concentration sensible des ventes et des revenus sur un nombre réduit d’auteurs à succès ».