Gallica est la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France (BnF).
Lancée en octobre 1997, elle propose à la consultation en ligne plus de 4 millions de documents (livres, fascicules de presse et revues, manuscrits, cartes, partitions, documents sonores, objets et vidéos).
Après une très forte croissance du nombre de visites jusqu’en 2014 (+30 % en moyenne chaque année entre 2009 et 2014), la consultation de Gallica accuse en 2016 une baisse de 12 % : 14,24 millions de visites contre 15,98 en 2015, Le recours aux applications mobiles est quant à lui en baisse de 8 %. La fréquentation mobile des sites Gallica représente 20 % des visites.
La BnF a conduit en 2016 une enquête en ligne en vue de mieux connaître et de mesurer les évolutions des profils des Gallicanautes, de leurs usages, des modalités et motivations d’accès au site, les niveaux de satisfaction, les attentes.
Sur la période d l’enquête 2016, le nombre de visiteurs uniques a été estimé à 589 600 (il était de 433 700 lors d'une enquête de même nature menée en 2011.)
Selon cette enquête:
- La fréquence de visite se maintient à un niveau élevé : un répondant sur deux déclare venir au moins une fois par semaine sur Gallica, et 11 % tous les jours ou presque. On peut ainsi estimer que les gallicanautes se connectent en moyenne 1,4 fois par semaine, chiffre stable par rapport à 2011.
- Parmi les gallicanautes interrogés, 10 % déclarent venir moins souvent qu’avant.
- Les progressions observées entre 2011 et 2016 du nombre de visites sur le site sont bien le fait de la conquête de nouveaux gallicanautes et non pas l’augmentation du rythme de fréquentation. 35 % des gallicanautes venant au moins deux fois par semaine concentrent 76 % des visites sur Gallica.
- Un tiers des répondants consulte Gallica au moins occasionnellement sur support mobile (smartphone ou tablette). Cet usage est cependant ponctuel, seuls 7 % des répondants utilisent un support mobile souvent ou à chaque fois.
- Si les gallicanautes résident majoritairement en France, 28 % des répondants se connectent de l’étranger : 16 % d’un autre pays d’Europe (avec, en tête, l’Italie), 4 % des États-Unis et du Canada, 3 % du Maghreb.
- Parmi les personnes résidant en France, on observe une très nette surreprésentation des parisiens (14 %) et des habitants de la première couronne (10 %).
- L’âge moyen est nettement plus élevé que celui des salles de lecture de la BnF et a même augmenté depuis la précédente enquête, passant de 48 à 54 ans. 65 % des gallicanautes ont plus de 50 ans, soit 18 points de plus que la population française.
- Le nombre des gallicanautes de 50 ans et plus a connu une progression de 89 % entre 2011 et 2016. A l’inverse, le nombre de gallicanautes de moins de 35 ans a probablement diminué de 20 % ; et la part des étudiants gallicanautes est en très net recul.
- Les gallicanautes ont un niveau d’étude et des profils socioprofessionnels toujours supérieurs à la moyenne française. 58 % ont un bac+4 et plus contre 14 % au sein la population française. 33 % sont cadres (9 % dans la population française).
- 38 % des répondants disent avoir déjà fréquenté les espaces physiques de la BnF.
- Les domaines les plus consultés restent l'histoire (77 %), suivie par la littérature (44 %), puis l'art (40 %), les sciences humaines (34 %), la généalogie (28 %).
- Les consultations de Gallica sont majoritairement le fait de projets de recherche précis, dans le cadre de ses études, de son métier ou d’une recherche personnelle.
- Gallica est moins perçu qu’avant comme un outil pour les spécialistes.
- Si 78 % des gallicanautes déclarent que la navigation est fluide et facile, ils ne sont que 27 % à être « tout à fait d’accord » avec cette idée. Ils ne sont que 21 % à être « tout à fait d’accord» avec l’idée que les informations pratiques sont faciles à trouver.
- Seuls 35 % considèrent que les fonctionnalités de manipulation des documents sont faciles d’accès.
Références :