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SocialCov, Haut-Rhin, Epicov: three ongoing experiments in participatory epidemiology

Published on 07 May 2020
Update on 26 September 2022
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Summary

Unable to conduct face-to-face surveys because of the confinement, social science and epidemiology researchers have been using online questionnaires for the past few weeks: perception of confinement, psychosocial impacts, effects of confinement on eating practices, etc.

This crisis has shown the importance of involving the public in the surveillance of the epidemic and in the understanding of its mechanisms of circulation.

This "participatory epidemiology" is in the wake of community-based participatory research (CBPR), developed in the North American context (from the 1980s onwards, researchers began to work alongside groups of concerned citizens on certain local environmental health issues).

Epicov: a survey of 200,000 people to understand and map the immune status of the population

"Quantifying the proportion of people who have developed antibodies in response to the SARS-CoV2 virus and documenting the effects of this epidemic on the living conditions of our fellow citizens appear to be major challenges in order to support the development of the most appropriate decontainment and prevention strategies, to allow for early detection of any epidemic resurgence and, in the longer term, to monitor the effectiveness of the measures taken.

Led by Inserm and the Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) of the Ministry of Solidarity and Health, in collaboration with their partners (INSEE, Santé publique France, CNRS, INED, Université Paris-Saclay), the project EpiCOV is a large epidemiological study, supported by a large statistical survey, proposing to provide a global and scientifically reliable mapping of the immune status of the population and its dynamics, on the whole territory, via the collection of biological samples coupled with questionnaires.

The objective of the EpiCOV project is to provide, on the one hand, a precise mapping of the population's immune status, health, living conditions and social inequalities concerning these 3 parameters, and on the other hand, a follow-up of the epidemic dynamics in the short, medium and long term. The deployment of a large-scale and statistically representative epidemic surveillance cohort at the departmental level in an exceptionally short timeframe will in particular provide input for epidemic modelling.

The project will be based on a large national survey of a representative sample, randomly selected by INSEE, of more than 200,000 people aged 15 years or older, residing throughout the country (metropolitan France, Martinique, Guadeloupe and Reunion Island).

These people will be asked to answer a questionnaire (online or by phone) lasting 20 to 30 minutes and, at the same time, for 100,000 of them who accept it, to take a sample of their blood at home, which will be sent back by mail to determine if there has been contact with the virus.

Responses will be treated confidentially by the research teams, in compliance with the regulations in force (statistical confidentiality, CNIL, RGPD).

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EpiCOV : une enquête auprès de 200 000 personnes pour connaitre et cartographier le statut immunitaire de la population  

« Quantifier la proportion de personnes ayant développé des anticorps en réaction au virus SARS-CoV2 et documenter les effets de cette épidémie sur les conditions de vie de nos concitoyens apparaissent comme des enjeux majeurs pour appuyer l’élaboration des stratégies de déconfinement et de prévention les plus adaptées, permettre la détection précoce de toute reprise épidémique et, sur le plus long terme, suivre l’efficacité des mesures prises ».Porté par l’Inserm et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé, en lien avec leurs partenaires (INSEE, Santé publique France, CNRS, INED, Université Paris-Saclay), le projet EpiCOV est une large étude épidémiologique, adossée à une grande enquête statistique, proposant de fournir une cartographie globale et scientifiquement fiable du statut immunitaire de la population et de sa dynamique, sur l’ensemble du territoire, via la collecte d’échantillons biologiques couplée à des questionnaires.L’objectif du projet EpiCOV est de fournir d’une part, une cartographie précise du statut immunitaire de la population, de la santé, des conditions de vie et des inégalités sociales concernant ces 3 paramètres, et d’autre part, un suivi de la dynamique épidémique à court, moyen et long terme. Le déploiement dans des délais exceptionnellement rapides d’une cohorte de surveillance épidémique à grande échelle et statistiquement représentative à l’échelon départemental permettra en particulier de nourrir les modélisations de l’épidémie.Le projet reposera sur une grande enquête nationale auprès d’un échantillon représentatif, sélectionné aléatoirement par l’INSEE, de plus de 200 000 personnes de 15 ans ou plus, résidant sur tout le territoire (France métropolitaine, Martinique, Guadeloupe et La Réunion).Ces personnes seront invitées à répondre à un questionnaire (en ligne ou téléphonique) d’une durée de 20 à 30 minutes et, en parallèle, pour 100 000 d’entre elles qui l’acceptent, à réaliser à leur domicile un prélèvement de quelques gouttes de leur sang, qui sera renvoyé par la Poste pour déterminer s’il y a eu contact avec le virus.Les réponses seront traitées de manière confidentielle par les équipes de recherche, dans le respect de la réglementation en vigueur (Secret statistique, CNIL, RGPD). Résultats attendus Ce projet permettra d’éclairer les dimensions spatiales, temporelles, sociodémographiques et familiales de l’épidémie et des mesures de confinement. Il ambitionne de décrire la fréquence des symptômes du Covid-19, de nourrir les modélisations de l’évolution de l’immunité en population, de fournir des estimations de la fréquence de l’exposition au virus en incluant les formes asymptomatiques pourvoyeuses de transmission, et d’évaluer l’évolution de la santé, du bien-être et des comportements des personnes vivant en France. Se voulant à la fois précis et représentatif de l’ensemble de la population française, il inclut des sous-groupes définis géographiquement ou socio-démographiquement. L’ensemble des départements français (y compris certains DROM) seront inclus dans l’enquête. Calendrier La collecte des données est prévue du 30 avril au 24 mai pour la première vague, et une deuxième vague se déroulera en juin. Cette opération pourra être répétée régulièrement pour suivre la dynamique de l’épidémie et l’évolution des conditions sanitaires et sociales dans le pays, dans tous les territoires, toutes les classes d’âge, tous les grands groupes sociaux.Des premiers résultats à partir des réponses aux questionnaires devraient être disponibles à l’échelle nationale à la fin du mois de mai.Les premiers résultats sur les prélèvements biologiques seront donnés au plus tôt, en fonction de la disponibilité de tests sérologiques qualifiés, actuellement en cours de développement, et de la capacité des plates-formes de test, à partir de fin mai. Participation des collectivités territoriales au projet Les collectivités territoriales seront pleinement associées à cette étude, et mobilisées pour relayer l’importance de cette démarche vis-à-vis de leurs administrés, dont la bonne participation conditionne la validité de l’étude. Elles pourront avoir accès aux résultats les concernant directement.Un comité de liaison collectivités-chercheurs sera mis en place pour présenter l’étude, discuter les premiers résultats et leurs conséquences, et diffuser l’information concernant des études complémentaires lancées sur les territoires.

  • Large surveys

Socialcov allows the public to be involved in monitoring the epidemic

The containment measures put in place are, from an epidemiological point of view, unprecedented. In this context, and in order to understand the evolution of SARS-Cov-2 transmission, it is necessary to evaluate how our contacts have changed in our population. In this way, it will be possible to introduce them in predictive models.

A research unit of the Institut Pasteur is setting up a survey in order to collect and analyze data concerning these contacts.

Through questions such as " Who were you in contact with before the lockdown?" "Who do you still see today?", it will be possible to better understand the impact of containment on our social and professional lives. More specifically, the survey will now identify the number of contacts we have each day, their frequency and by age group. For example, before the lockdown, children were in contact with many other children every day, especially at school. Similarly, an adult was in contact with his colleagues every day before the lockdown. Today, what exactly is the situation?

Gathering this information on a large scale is essential to refine the modelling in the context of containment, and thus allow modellers to better understand and analyse the spread of the virus in France during this particular period.

Références :

The public invited to the Haut-Rhin to trace the history of the spread of the virus

When and how did the Haut-Rhin become an epidemic? To find out, the Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and the University of Clermont-Auvergne are launching a large-scale epidemiological study. All the inhabitants of the department are invited to respond.

Summoning memories, an exercise that should allow scientists to go back in time and retrace the history of the spread of the virus in the territory. " It's a citizen science approach," explains Vincent Breton, in charge of the study.

The objective of the investigation is to try to find out if the virus was evolving before the Christian Open Door gathering (which brought together 2,500 people in Mulhouse last February), what role this event may have played and how the Coronavirus continued its journey afterwards.

All inhabitants of the Upper Rhine are invited to answer a hundred questions.

The estimated response time per household is between half an hour and an hour.

Référence :

Sources

SocialCov, Haut-Rhin, Epicov: three ongoing experiments in participatory epidemiology

Unable to conduct face-to-face surveys because of the confinement, social science and epidemiology researchers have been using online questionnaires for the past few weeks: perception of confinement, psychosocial impacts, effects of confinement on eating practices, etc.

This crisis has shown the importance of involving the public in the surveillance of the epidemic and in the understanding of its mechanisms of circulation.

This "participatory epidemiology" is in the wake of community-based participatory research (CBPR), developed in the North American context (from the 1980s onwards, researchers began to work alongside groups of concerned citizens on certain local environmental health issues).

Epicov: a survey of 200,000 people to understand and map the immune status of the population

"Quantifying the proportion of people who have developed antibodies in response to the SARS-CoV2 virus and documenting the effects of this epidemic on the living conditions of our fellow citizens appear to be major challenges in order to support the development of the most appropriate decontainment and prevention strategies, to allow for early detection of any epidemic resurgence and, in the longer term, to monitor the effectiveness of the measures taken.

Led by Inserm and the Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) of the Ministry of Solidarity and Health, in collaboration with their partners (INSEE, Santé publique France, CNRS, INED, Université Paris-Saclay), the project EpiCOV is a large epidemiological study, supported by a large statistical survey, proposing to provide a global and scientifically reliable mapping of the immune status of the population and its dynamics, on the whole territory, via the collection of biological samples coupled with questionnaires.

The objective of the EpiCOV project is to provide, on the one hand, a precise mapping of the population's immune status, health, living conditions and social inequalities concerning these 3 parameters, and on the other hand, a follow-up of the epidemic dynamics in the short, medium and long term. The deployment of a large-scale and statistically representative epidemic surveillance cohort at the departmental level in an exceptionally short timeframe will in particular provide input for epidemic modelling.

The project will be based on a large national survey of a representative sample, randomly selected by INSEE, of more than 200,000 people aged 15 years or older, residing throughout the country (metropolitan France, Martinique, Guadeloupe and Reunion Island).

These people will be asked to answer a questionnaire (online or by phone) lasting 20 to 30 minutes and, at the same time, for 100,000 of them who accept it, to take a sample of their blood at home, which will be sent back by mail to determine if there has been contact with the virus.

Responses will be treated confidentially by the research teams, in compliance with the regulations in force (statistical confidentiality, CNIL, RGPD).

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EpiCOV : une enquête auprès de 200 000 personnes pour connaitre et cartographier le statut immunitaire de la population  

« Quantifier la proportion de personnes ayant développé des anticorps en réaction au virus SARS-CoV2 et documenter les effets de cette épidémie sur les conditions de vie de nos concitoyens apparaissent comme des enjeux majeurs pour appuyer l’élaboration des stratégies de déconfinement et de prévention les plus adaptées, permettre la détection précoce de toute reprise épidémique et, sur le plus long terme, suivre l’efficacité des mesures prises ».Porté par l’Inserm et la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) du ministère des Solidarités et de la Santé, en lien avec leurs partenaires (INSEE, Santé publique France, CNRS, INED, Université Paris-Saclay), le projet EpiCOV est une large étude épidémiologique, adossée à une grande enquête statistique, proposant de fournir une cartographie globale et scientifiquement fiable du statut immunitaire de la population et de sa dynamique, sur l’ensemble du territoire, via la collecte d’échantillons biologiques couplée à des questionnaires.L’objectif du projet EpiCOV est de fournir d’une part, une cartographie précise du statut immunitaire de la population, de la santé, des conditions de vie et des inégalités sociales concernant ces 3 paramètres, et d’autre part, un suivi de la dynamique épidémique à court, moyen et long terme. Le déploiement dans des délais exceptionnellement rapides d’une cohorte de surveillance épidémique à grande échelle et statistiquement représentative à l’échelon départemental permettra en particulier de nourrir les modélisations de l’épidémie.Le projet reposera sur une grande enquête nationale auprès d’un échantillon représentatif, sélectionné aléatoirement par l’INSEE, de plus de 200 000 personnes de 15 ans ou plus, résidant sur tout le territoire (France métropolitaine, Martinique, Guadeloupe et La Réunion).Ces personnes seront invitées à répondre à un questionnaire (en ligne ou téléphonique) d’une durée de 20 à 30 minutes et, en parallèle, pour 100 000 d’entre elles qui l’acceptent, à réaliser à leur domicile un prélèvement de quelques gouttes de leur sang, qui sera renvoyé par la Poste pour déterminer s’il y a eu contact avec le virus.Les réponses seront traitées de manière confidentielle par les équipes de recherche, dans le respect de la réglementation en vigueur (Secret statistique, CNIL, RGPD). Résultats attendus Ce projet permettra d’éclairer les dimensions spatiales, temporelles, sociodémographiques et familiales de l’épidémie et des mesures de confinement. Il ambitionne de décrire la fréquence des symptômes du Covid-19, de nourrir les modélisations de l’évolution de l’immunité en population, de fournir des estimations de la fréquence de l’exposition au virus en incluant les formes asymptomatiques pourvoyeuses de transmission, et d’évaluer l’évolution de la santé, du bien-être et des comportements des personnes vivant en France. Se voulant à la fois précis et représentatif de l’ensemble de la population française, il inclut des sous-groupes définis géographiquement ou socio-démographiquement. L’ensemble des départements français (y compris certains DROM) seront inclus dans l’enquête. Calendrier La collecte des données est prévue du 30 avril au 24 mai pour la première vague, et une deuxième vague se déroulera en juin. Cette opération pourra être répétée régulièrement pour suivre la dynamique de l’épidémie et l’évolution des conditions sanitaires et sociales dans le pays, dans tous les territoires, toutes les classes d’âge, tous les grands groupes sociaux.Des premiers résultats à partir des réponses aux questionnaires devraient être disponibles à l’échelle nationale à la fin du mois de mai.Les premiers résultats sur les prélèvements biologiques seront donnés au plus tôt, en fonction de la disponibilité de tests sérologiques qualifiés, actuellement en cours de développement, et de la capacité des plates-formes de test, à partir de fin mai. Participation des collectivités territoriales au projet Les collectivités territoriales seront pleinement associées à cette étude, et mobilisées pour relayer l’importance de cette démarche vis-à-vis de leurs administrés, dont la bonne participation conditionne la validité de l’étude. Elles pourront avoir accès aux résultats les concernant directement.Un comité de liaison collectivités-chercheurs sera mis en place pour présenter l’étude, discuter les premiers résultats et leurs conséquences, et diffuser l’information concernant des études complémentaires lancées sur les territoires.

  • Large surveys

Socialcov allows the public to be involved in monitoring the epidemic

The containment measures put in place are, from an epidemiological point of view, unprecedented. In this context, and in order to understand the evolution of SARS-Cov-2 transmission, it is necessary to evaluate how our contacts have changed in our population. In this way, it will be possible to introduce them in predictive models.

A research unit of the Institut Pasteur is setting up a survey in order to collect and analyze data concerning these contacts.

Through questions such as " Who were you in contact with before the lockdown?" "Who do you still see today?", it will be possible to better understand the impact of containment on our social and professional lives. More specifically, the survey will now identify the number of contacts we have each day, their frequency and by age group. For example, before the lockdown, children were in contact with many other children every day, especially at school. Similarly, an adult was in contact with his colleagues every day before the lockdown. Today, what exactly is the situation?

Gathering this information on a large scale is essential to refine the modelling in the context of containment, and thus allow modellers to better understand and analyse the spread of the virus in France during this particular period.

Références :

The public invited to the Haut-Rhin to trace the history of the spread of the virus

When and how did the Haut-Rhin become an epidemic? To find out, the Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and the University of Clermont-Auvergne are launching a large-scale epidemiological study. All the inhabitants of the department are invited to respond.

Summoning memories, an exercise that should allow scientists to go back in time and retrace the history of the spread of the virus in the territory. " It's a citizen science approach," explains Vincent Breton, in charge of the study.

The objective of the investigation is to try to find out if the virus was evolving before the Christian Open Door gathering (which brought together 2,500 people in Mulhouse last February), what role this event may have played and how the Coronavirus continued its journey afterwards.

All inhabitants of the Upper Rhine are invited to answer a hundred questions.

The estimated response time per household is between half an hour and an hour.

Référence :

Sources

Labo Société Numérique

Labo République Française Agence nationale de cohésion des territoires
SocialCov, Haut-Rhin, Epicov: three ongoing experiments in participatory epidemiology