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  • Innovation

Metropolises, medium-sized cities, rural areas, universities: third places are taking over the territories

Published on 26 February 2020
Update on 26 September 2022
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Summary

For several years, on the initiative of private actors and local authorities, new places for activities and services have been created all over France: coworking, connected campuses, shared workshops, fablabs, solidarity garages, makerspaces, cultural wastelands, and public service centers. New "formats" of third places are emerging, such as microfolies or third places dedicated to professional integration.

By allowing people (holders of a local project or a business project, independent workers, employees, associations, people looking for a job ...) to gather, to work, to do or to undertake together, the third places are the new places of social link, emancipation and collective initiatives. They have developed thanks to the deployment of digital technology throughout the territory.

These third places are thus part of the major transitions in our society:

  • The transformation of work: the rise of independent status, telecommuting, open innovation approaches: third places are breeding grounds for socio-professional innovation.
  • The emergence of the "learning society": third places are privileged areas for lifelong learning
  • The ecological transition: third places invent all sorts of initiatives around sharing, lending, reusing goods and energy frugality.
All of these places have their own specificity, their own mode of operation, their own mode of financing, generally anchored in a community. All of them allow for informal meetings, social interactions, and encourage creativity and collective projects.

Since the emergence of the concept of third places in France, there has been a double movement of institutionalization (local authorities see third places as vectors of territorial development or revitalization) and structuring: at the level of a metropolis (Coworking Grand Lyon, Coworking Nantes), of a department, of a region (as in New Aquitaine or in the Hauts de France), via the cooperative movement, or by types of third places (such as the French Network of Fablabs RFFLabs).

Following the report of the Coworking Mission Doing things together, for better living together led by Patrick Levy-Waitz, third places are now part of the interministerial program New places, new links.

This program relies on the National Council of Third-Party Places, composed of 63 members representing the diversity of third-party places in France (coworking spaces, fablabs, cultural wastelands, educational third-party places) and on France Tiers-LieuxIt is the operational arm of the Council and the interface between the latter and all the actors to be mobilized, public actors, institutions and private actors.

Références :

1700 shared workspaces in France: their number has tripled since 2017

It was in 2008 that the first French co-working space, La Cantine, opened its doors. Since then, the number of spaces designed for work sharing in France has grown from 360 in 2015 to 600 in 2017.

The coworking index, carried out by BAP (an operator of coworking spaces) lists 1,700 of them in 2019: more than one million m2. Two thirds of them are less than 3 years old.

8% of spaces have more than 200 stations but represent 45% of the total market area

The Paris region (including Paris) and France's ten largest cities account for 58% of coworking spaces, or 72% of the total surface area in terms of m2. Ile-de-France alone accounts for 56% of the square meters.

Référence :

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1700 espaces de travail partagé en France : leur nombre a triplé depuis 2017

C’est en 2008 que le premier espace de travail partagé français, La Cantine, a ouvert ses portes. Depuis, le nombre d’espaces destinés au travail partagé  en France est passé de 360 en 2015 à 600 en 2017. L’indice du coworking, réalisé par BAP (un opérateur d’espaces de coworking) en recense 1 700 en 2019 : plus d’un million de m2. Les deux tiers d’entre eux ont moins de 3 ans.8 % des espaces ont plus de 200 postes mais représentent 45 % de la surface totale du marché Selon Cécile Peghaire, Responsable Communication de BAP (BureauxAPartager), il convient de distinguer deux marchés du coworking. « D’une part le marché des petits espaces indépendants : 40 % des espaces ont moins de 20 postes. Et de l’autre, les très grands espaces opérés par de gros acteurs du coworking » On compte une dizaine de gros acteurs ayant plusieurs grands espaces et derrière, une multitude de petits acteurs indépendants. Le marché du coworking peut, à ce titre, être comparé à celui de l’hôtellerie, avec quelques gros acteurs et une multitude d’indépendants ». Seuls 8 % des espaces ont plus de 200 postes mais représentent à eux seuls 45 % du marché.L’Ile-de-France concentre 35 % des espaces de travail partagés Paris et l’Ile-de-France concentrent 35 % des espaces (Paris 23 % à lui seul). L’Ile-de-France (Paris inclus) et les dix plus grandes villes de France totalisent 58 % des espaces de coworking, soit 72 % de la surface totale en termes de m2. L’Ile-de-France à elle seule concentre 56 % des mètres carrés.Le coworking se sédentarise « Au départ, le coworking est né d’un besoin des indépendants d’avoir un lieu pour se retrouver et travailler hors de chez soi. L’offre était alors clairement marquée par le nomadisme, c’est-à-dire des postes à louer à la journée ou à l’heure. En 2019, de nombreuses entreprises de petites et moyennes tailles ainsi que quelques grands groupes s’y sont mis, entraînant ainsi une évolution de l’offre. Aujourd’hui, 78 % des espaces proposent des bureaux à louer au mois et seulement 22 % des espaces ont une offre uniquement nomade ». « Cette évolution d’une offre nomade à une offre plus sédentaire se perçoit aussi à travers la typologie des espaces ». 88 % des espaces font uniquement du coworking, 8 % sont des cafés coworking et 1 % de fablabs à destination des indépendants.300 « fabriques de territoires » existantes ou en projet, d’ici 2022 Le rapport final de la mission « Tiers lieux », animée par Patrick Levy Waitz, avait estimé à 1400  le nombre des « tiers lieux » existants. Le 17 juin dernier, le Gouvernement a lancé le programme interministériel « Nouveaux lieux, nouveaux liens » qui prévoit la création de 300 nouvelles « fabriques de territoires », 150 hors des grands pôles urbains et 150 situées en quartiers prioritaires de la politique de la ville. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI), doté de 45 millions d’euros, a été lancé en juillet dernier.

  • Inclusion

The French network of fablabs draws up an overview of fablabs in France

The survey conducted by the Scientific Council of the French Network of Fablabs (RFFLabs) has highlighted a great diversity of activities offered

81% of the structures offer training (81%) and initiation (97%) activities. The organization of events (80%) or exhibitions (29%) also plays an important role in the life of these places. On a daily basis, activities related to repair (86%), manufacturing (80%) or DIY (86%) take up a large part of the time. The reception of young people (71%) is also favored and encouraged.

We learn that Fablabs often offer more directly professional activities, directly related to prototyping (69%) and project support (68%). Another, more lucrative, aspect concerns coworking (37%) and privatization of space (34%). "For many places, these activities can represent interesting sources of income. 47% of the structures have dedicated part of their space to offices or administrative activities.

81% of the structures offer training (81%) and initiation (97%) activities. The organization of events (80%) or exhibitions (29%) also plays an important role in the life of these places.

On a daily basis, activities related to repair (86%), manufacturing (80%) or DIY (86%) take up a large part of the time. The reception of young people (71%) is also favored and encouraged.

Fablabs often offer more directly professional activities, directly related to prototyping (69%) and project support (68%). Another, more lucrative, aspect concerns coworking (37%) and privatization of the space (34%). " For many places, these activities can represent interesting sources of revenue," note the authors of the study.

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Le Réseau Français des Fablabs dresse un panorama des fablabs en France

Le site et magazine spécialisé Makery avait recensé en France, en 2018,  380 fablabs, hackerspaces, makerspaces, tiers-lieux et « autres ».Le Conseil Scientifique du Réseau Français des Fablabs (RFFLabs), pour sa part,  a mené en 2018 une enquête visant à produire un panorama des fablabs en France.  59 d’entre eux ont répondu a un questionnaire  détaillé (136 questions) qui portait sur l’historique de chaque lieu, l’animation, l’administration et la gouvernance des structures étudiées.« De nombreuses controverses portent sur ce qui peut ou doit être considéré comme un Fablab et pour quelles raisons », rappellent les auteurs du Panorama, qui précisent, d’entrée de jeu, n’avoir « pas souhaité a priori établir des frontières et des définitions et ouvert la possibilité de répondre à ce questionnaire à tout collectif engagé dans la gestion d’un espace ouvert au public, équipé de machines et participant de près ou de loin à l’animation du réseau ».Les auteurs du Panorama pointent le nombre relativement élevé de fablabs en France : 150 plus de 10 % de tous les Fablabs ouverts dans le monde. « Rapporté à la population, ce chiffre place la France, avec l’Italie, loin en tête des pays les plus investis dans cette dynamique. A cette profusion s’ajoutent d’autres formes (hackerspaces, makerspaces, et quelques marques apparentées) qui revendiquent participer « au mouvement maker ».68 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête utilisent l’expression Fablab pour qualifier et définir leurs structures. Le terme de hackerspace, qui fait référence à une généalogie plus ancienne, est employé par 8 % contre 5 % pour la dénomination de « makerspace », terme plus générique pouvant qualifier tous types d’ateliers de fabrica­tion. À cette expression anglaise, 20 % des personnes interrogées pré­fèrent la simple formule française d’« atelier de fabrication numérique ». Grande diversité des activités proposées 81% des structures proposent des activités de formation (81 %) et d’initiation (97 %). L’organisation d’évènements (80 %) ou d’expositions (29 %) prennent également une grande place dans la vie de ces lieux.Au quotidien, les activités liées à la réparation (86 %), à la fabrication (80 %) ou au bricolage (86 %) occupent une grande partie du temps. L’accueil du jeune public (71 %) est par ailleurs favorisé et encouragé.Les Fablabs proposent souvent des activités plus directement professionnelles, directement liées au prototypage (69 %) et à l’accompagnement de projet (68 %). Un autre volet, plus lucratif, concerne le coworking (37 %) et la privatisation de l’espace (34 %). « Pour de nombreux lieux, ces activités peuvent représenter des sources de revenus intéressantes » notent les auteurs de l’étude. 42 % structures interrogées partagent leurs locaux avec une ou plusieurs autres structures 14 % des structures interrogées se situent dans des espaces appartenant à une entreprise, 12 % dans une école ou un centre de formation, 19 % dans les locaux d’une association, 12 % dans les locaux d’une collectivité territoriale et 10 % expliquent que leurs locaux sont associés à ceux d’un tiers-lieu. (les locaux peuvent parfois être partagés par une entreprise, une association et une collectivité ou un tiers lieu). « Cela favorise le lien avec l’environnement immédiat et peut encourager la mise en place d’actions conjointes ou de partenariats ».47 % des structures ont dédié une partie de leur espace à des bureaux ou pour des activités administratives. Le coworking et les bureaux partagés représentent en moyenne 37 % des usages des lieux qui ont répondu au questionnaire. 17 % des lieux offrent également un espace d’exposition, pour présenter les projets réalisés en leurs seins et faire la démonstration des machines disponibles sur place. Sur la totalité des lieux étudiés, 10 % ont un jardin partagé. L’imprimante 3D, équipement le plus répandu 93 % des lieux interrogés déclarent posséder une imprimante 3D, 71 % une découpeuse laser. « Les imprimantes 3D, par leurs capacités à fabriquer rapidement un petit objet et à rendre visible le passage des bits (un fichier) aux atomes (un objet) sont des machines très utiles pour faire la démonstration auprès du grand public de la logique liée à la fabrication numérique personnelle. C’est, très souvent, une machine utilisée comme une porte d’entrée pour ensuite aller plus loin et utiliser les autres équipements disponibles. Ces machines, quand elles sont performantes et pour ceux qui en maîtrisent l’usage, permettent aussi la réalisation de pièces très précises ».69 % des lieux interrogés, complètent d’ailleurs leur équipement avec un scanner 3D, « ce qui permet de contourner partiellement les questions liées aux difficultés de modélisation et d’obtenir des fichiers en 3D assez complexes sans nécessairement passer par un logiciel de modélisation ».Les fraiseuses petit format (47 %) et grand format (29 %) complètent l’arsenal des machines proposées dans ces ateliers, tandis que 44 % déclarent avoir un traceur et 34 % ont des découpeuses à fil chaud.Les kits d’électronique et les autres machines plus traditionnelles figurent aussi dans la liste des équipements présents dans les lieux étudiés. Mais qui fréquente les FabLabs ? Même si une quantité importante de données existe (la documentation de lieux faite par des acteurs externes et internes aux Fablabs, les travaux académiques étudiant certains lieux spécifiques, les informations récoltées par les équipes locales, etc.), les auteurs de l’étude estiment que « l’établissement de la plupart des lieux et de leurs activités est trop récent pour pouvoir établir une typologie fine et objective ».« Le nombre d’usagers des Fablabs présente de considérables variations : de 6 000 à 3 430 membres selon les structures : un nombre moyen de membres qui avoisine 200. Le réseau semble, en fait, « composé de quelques « grandes » communautés et d’une multitude majoritaire de « petites » communautés ». Un public encore souvent masculin Les hommes sont majoritaires parmi les membres dans 49 % des structures étudiées (entre 75 % et 100 % des membres) mais 15 % d’entre elles se prévalent d’une il y a une parité ou d’une quasi-parité entre hommes et femmes. Les auteurs ajoutent, à ce propos, « qu’au-delà des divers outils et programmes pensés spécifiquement pour traiter cet écart dans de nombreux lieux, les Fablabs scolaires et universitaires favorisent tout particulièrement cette mixité de plus en plus paritaire ». Trois niveaux de participation D’après les répondants, 65 % des adhérents en moyenne sont des membres-usagers (44% dans les structures de plus de 200 membres).Pour l’ensemble des structures,  la moyenne de membres impliqués dans l’animation de la structure atteindrait 24 %. Le pourcentage médian de membres impliqué dans l’organisation serait, lui, de 10 % (7 % dans les structures de plus de 200 membres).« Pour l’instant, notent les auteurs du Panorama, « il ne semble pas raisonnable de recouper cette catégorisation en fonction des catégories socioprofessionnelles ou des trajectoires sociales, dans la mesure où l’engagement dans l’animation des labs peut répondre à des motifs tout à fait différents : temps libre assuré par une période de chômage ou de transition professionnelle, temps contraint par un planning serré mais tout de même libéré par passion, temps de désœuvrement, temps d’initiation, temps financé par l’intérêt de diverses structures pour le phénomène, de multiples configurations coexistent. De même, en raison de la nouveauté du « phénomène Fablab », de nombreuses visites sont mues par la curiosité mais celle-ci peut se transformer en participation à la faveur d’une rencontre, d’un projet ou d’un événement ».Le  Réseau Français des FabLabs a annoncé le lancement d’une nouvelle enquête nationale en direction des fablabs français, qui sera suivie d‘une cartographie et d’une synthèse.  

  • Innovation

The AFPA transforms its training centers into third places for professional integration

The Afpa (National Agency for Adult Vocational Training) is going to transform its training centers into third places for professional and social integration, welcoming public and private partners. About fifteen of these "villages" should emerge by 2020.

After a painful restructuring, the agency is trying to renew its offer for integration and employment with its partners. With France Active, for example, the AFPA will be able to contribute to integration through economic activity (IAE) and support the financing of business projects. The AFPA plans to welcome partners in the field of job search, solidarity garages, and crèches in its "villages".

"From 2019 to 2022, the Banque des Territoires will mobilize its engineering, financing and territorial development capabilities to support Afpa in this social and territorial innovation program." 

Références :

The third places at the service of integration: a call for projects in the New Aquitaine region

Pôle Emploi, the Regional Chamber of the Social and Solidarity Economy (CRESS) and the Third-Party Cooperative have joined forces to "test new formats for remobilizing and putting job seekers and/or project leaders in motion within the third places of the Nouvelle-Aquitaine Region" through a call for projects.

In 2018, Pôle Emploi Nouvelle-Aquitaine is committed to supporting innovative projects, linked to territorial development, in order to broaden its service offer towards job seekers: training, incubator, employment cooperatives, reinforced and enhanced volunteering, skills development, tutoring. Pole Emploi has thus established a partnership with the Coopérative des Tiers-Lieux.

This call for projects must encourage the emergence of concrete actions allowing a territorial rapprochement between the Third Places and Pôle Emploi.

Only third places or networks of third places with their head office in New Aquitaine and belonging to the social and solidarity economy can apply: associations, cooperatives, foundations, social utility companies (ESUS).

Référence :

Third places are now making their way into universities

Proto204 at Paris-Saclay, UL factory at the University of Limoges, La centrif' at Cité Descartes, Ludomaker at the University of Paris 13, UBee Lab at the University of Bordeaux, and La fabrique de l'innovation at the University of Lyon are just some of the names given to these academic third places that are springing up near schools and universities. "Somewhere between a coworking space and an innovation ground, designed as a fablab or an incubator, these third places allow students, researchers or teachers to enrich their skills in order to carry out their projects.

Still hybrid, these collaborative workspaces bring together students, entrepreneurs, young graduates, PhD students, teachers and companies, with the sole aim of creating innovative projects.

(Re)creating social links"One of the primary objectives of third places is to encourage exchanges. Third places are as suitable for teachers looking to share their experiences with peers as for students looking for a network for their future professional life. As for young freelancers, they can get out of the isolation they can sometimes suffer from".

More and more university libraries are also adding workrooms or meeting rooms to meet the changing needs of their users.

An airlock between the academic and professional worlds"Whatever their form, third places are intended to create a transitional space between the university and professional life. At the University of Nice, the third place is both a space for social innovation, where bridges between students and neighborhoods are encouraged, as well as a platform for orientation, professional insertion and commitment."

The Toulouse 3-Paul-Sabatier University's third-location center is a pre-incubator. It offers students an alternative to traditional training courses.

"These non-academic third places are making more and more room for future graduates. They can welcome, as in La Colloc, in Lorient, entrepreneurs, organize conferences or coworking workshops to put students in contact with professionals.  

Référence :

Rural third places: a research-action in 12 departments, an experimentation on 25 sites

The "Familles Rurales" movement is launching a research-action in 12 departments with an experimentation on 25 sites. This project, called Port@il, will run until 2021.

The Port@il project is a learning process that capitalizes on local experiments:

  • local experiments: 25 within Familles Rurales, others at the Red Cross (6 projects) and at the MRJC-Mouvement rural de jeunesse chrétienne ("Fabriques du monde rural").
  • a support component for project leaders, with training and tools for different targets: project leaders, volunteers, employees, site animators, elected officials and decision-makers.
  • a capitalization and study component with thematic work and a social impact study to take a snapshot today and return in three years to see what the third places have produced as effects, as dynamics on their territory.
  • a communication component to promote local projects and disseminate the results with a website, a newsletter and a program of regional and national events.
  • a steering and coordination component, which brings together the partners every six months in a national steering committee.

The "PORT@iL" project is financed by the EAFRD and is part of the call for projects of the French Rural Network (MCDR).Collective Mobilization for Rural Development

Références :

"Tiers Lieux Occitanie": 80 labelled spaces

To encourage telework, mobility and digital uses, the Occitanie Pyrenées-Méditerranée Region has created the label "Tiers Lieux Occitanie" to make these coworking and cooperation spaces more visible, and to constitute a regional network.

The Network of labelled Third Places in Occitania counts nearly 80 spaces labelled through the different calls for projects issued by the Region.

The label " Tiers Lieux Occitanie " allows to guarantee to the users, to the companies, to the employees, to the self-employed, a quality of reception and services as well as working conditions in conformity with the legislation.

Globally, the Region devotes more than 2 M€ to support the third places in all Occitania. They are referenced on a web platform created by the regional agency Ad'Occ, in charge of the network animation.

In its 2018 report, the CGET's Mission Coworking had listed 163 third places in Occitania at the beginning of 2018.

Référence :

95 permanent contracts, 74 fixed-term contracts and 2,400 volunteers to keep the third places alive in New Aquitaine

The Aquitaine, Limousin and Poitou-Charentes regions have been encouraging the development of third places for several years. In 2015 and 2016, they worked together through calls for expressions of interest common to the three regions. The New Aquitaine region, which results from the merger of these three regions, plans a network of about 300 third places in 2020 .

The Coopérative des tiers-lieux, which has been observing the evolution of third places in New Aquitaine every year since its creation, made the choice in 2019 to verify that the promises communicated by third places had a reality in the lives of users. collected the responses of 206 third places. According to the overview it drew up in 2019, based on the responses of 206 third places, "third places are doing well with a desire to continue on the same path at 68% and to develop new content and services within the place at 38%. The evolution of their locations is still very present with 32% of them planning to expand their spaces, 13% planning to move or 16% thinking of opening a new location or spinning off.

"Relationships with local authorities are also developing, with an increase both in the intensity of the relationships studied and in the diversity of the institutions involved. Partnerships are also opening up with very strong links with social economy structures on the one hand, at 68%, cultural actors at 46%, education and youth at 40% and solidarity actors at 29%. "These new data", observes the Coopérative des tiers-lieux, " are in the direction of a professionalization of the movement with the census of 195 permanent jobs and 74 fixed-term contracts and also show a strong mobilization with more than 2400 volunteers at work to make the daily life of the third places . "The users confirm the trend with a rate of 82% of them judging the reception excellent and who believe that their attendance in a third place allowed them first to expand their network of friends for 70% of respondents, improve their quality of life at work for 64% of them.

Référence :

Opening of the first 534 France Services

The Government had committed to deploying a network of France Services centers within 30 minutes of their homes. The objective is to cover each canton with at least one France Services structure by the end of 2022.

Led by the Ministry of Territorial Cohesion and Relations with Local Authorities via the CGET, this network aims to facilitate citizens' access to a basket of quality public services. Users will be able to carry out various administrative procedures in a single location and obtain information from multi-skilled agents, trained in a specific and efficient manner.

The Prime Minister, Edouard Philippe, had unveiled, on the occasion of the 4th Interministerial Committee for Public Transformation, a first list of sites.

In February 2020, 534 first France Services opened in metropolitan France and in the overseas territories.

Référence :

Deployment by 2022 of 1,000 micro-folies, a new generation of third-party cultural and digital venues

The Micro-Folies program is a cultural policy device "outside the walls". These modular spaces integrate a digital museum, a Fab-Lab, a meeting space "and allow its visitors to be on both sides of creation by being spectators but also creators".

Originally, the Micro-Folies are a concept implemented in 2017 by the public establishment of the park and the Grande Halle de La Villette, with a dozen national operators (Louvre Museum, Georges-Pompidou Center...). This is a kit offered to local authorities to promote cultural democratization.

"This concept can be set up in an existing building or in a new facility. This space is declined around a digital museum, allowing to discover works virtually, a scenic space open to live shows and cultural events, a FabLab, a café and educational elements around the works presented. This flexibility and modularity allows for an opening to the inhabitants and local cultural actors, in order to give impetus to a real local dynamic. A partnership between the Ministries of Territorial Cohesion and Culture has been built to promote this innovative approach. Eligible for city policy funding, the scheme also aims to create a dynamic with local cultural projects. It benefits from the support of the State services. The cost of joining the Micro-Folies network is €15,000, which is paid for by the Ministry of Culture.

80 "territory factories" and "territory digital factories" certified

Jacqueline Gourault, Minister of Territorial Cohesion and Relations with Local Authorities, and Julien Denormandie, Minister for Cities and Housing, unveiled on February 3 the names of the first 80 winning structures of the call for expressions of interest "territorial factories and digital factories".

In July 2019, the Government launched a call for expressions of interest (AMI) to encourage the dynamics of third places in the territories. Endowed with 45 million euros, it aims to identify by 2022, 300 territory factories, existing or planned, of which 150 will be located in priority neighborhoods of the city policy (QPV) and 150 in rural areas.

The State will thus support the regional factories with 75,000 to 150,000 euros over three years, while these structures consolidate their economic balance. The funding proposed by the State takes into account the services offered and the location of the facility.

Among them:

  • 48 territory factories will benefit from the support of the State in order to become real "resource" places for the network of third places of the territory. A territory factory will thus have a role of pooling, focused on the creation of activities, cooperation between actors and local development, benefiting the whole ecosystem that animates the territory. These places will benefit from a seed grant from the State of up to 50,000 euros per year over three years;
  • 32 local digital factories will offer a wide range of digital activities to local residents and professionals. In addition to a start-up grant of up to 50,000 euros per year for three years, they will be supported by a financial bonus of 100,000 euros per third-party location.
The AMI is open until 2021 and the next two waves will close on March 30 and June 20, 2020.

Références :

Sources

Metropolises, medium-sized cities, rural areas, universities: third places are taking over the territories

For several years, on the initiative of private actors and local authorities, new places for activities and services have been created all over France: coworking, connected campuses, shared workshops, fablabs, solidarity garages, makerspaces, cultural wastelands, and public service centers. New "formats" of third places are emerging, such as microfolies or third places dedicated to professional integration.

By allowing people (holders of a local project or a business project, independent workers, employees, associations, people looking for a job ...) to gather, to work, to do or to undertake together, the third places are the new places of social link, emancipation and collective initiatives. They have developed thanks to the deployment of digital technology throughout the territory.

These third places are thus part of the major transitions in our society:

  • The transformation of work: the rise of independent status, telecommuting, open innovation approaches: third places are breeding grounds for socio-professional innovation.
  • The emergence of the "learning society": third places are privileged areas for lifelong learning
  • The ecological transition: third places invent all sorts of initiatives around sharing, lending, reusing goods and energy frugality.
All of these places have their own specificity, their own mode of operation, their own mode of financing, generally anchored in a community. All of them allow for informal meetings, social interactions, and encourage creativity and collective projects.

Since the emergence of the concept of third places in France, there has been a double movement of institutionalization (local authorities see third places as vectors of territorial development or revitalization) and structuring: at the level of a metropolis (Coworking Grand Lyon, Coworking Nantes), of a department, of a region (as in New Aquitaine or in the Hauts de France), via the cooperative movement, or by types of third places (such as the French Network of Fablabs RFFLabs).

Following the report of the Coworking Mission Doing things together, for better living together led by Patrick Levy-Waitz, third places are now part of the interministerial program New places, new links.

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Références :

1700 shared workspaces in France: their number has tripled since 2017

It was in 2008 that the first French co-working space, La Cantine, opened its doors. Since then, the number of spaces designed for work sharing in France has grown from 360 in 2015 to 600 in 2017.

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8% of spaces have more than 200 stations but represent 45% of the total market area

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1700 espaces de travail partagé en France : leur nombre a triplé depuis 2017

C’est en 2008 que le premier espace de travail partagé français, La Cantine, a ouvert ses portes. Depuis, le nombre d’espaces destinés au travail partagé  en France est passé de 360 en 2015 à 600 en 2017. L’indice du coworking, réalisé par BAP (un opérateur d’espaces de coworking) en recense 1 700 en 2019 : plus d’un million de m2. Les deux tiers d’entre eux ont moins de 3 ans.8 % des espaces ont plus de 200 postes mais représentent 45 % de la surface totale du marché Selon Cécile Peghaire, Responsable Communication de BAP (BureauxAPartager), il convient de distinguer deux marchés du coworking. « D’une part le marché des petits espaces indépendants : 40 % des espaces ont moins de 20 postes. Et de l’autre, les très grands espaces opérés par de gros acteurs du coworking » On compte une dizaine de gros acteurs ayant plusieurs grands espaces et derrière, une multitude de petits acteurs indépendants. Le marché du coworking peut, à ce titre, être comparé à celui de l’hôtellerie, avec quelques gros acteurs et une multitude d’indépendants ». Seuls 8 % des espaces ont plus de 200 postes mais représentent à eux seuls 45 % du marché.L’Ile-de-France concentre 35 % des espaces de travail partagés Paris et l’Ile-de-France concentrent 35 % des espaces (Paris 23 % à lui seul). L’Ile-de-France (Paris inclus) et les dix plus grandes villes de France totalisent 58 % des espaces de coworking, soit 72 % de la surface totale en termes de m2. L’Ile-de-France à elle seule concentre 56 % des mètres carrés.Le coworking se sédentarise « Au départ, le coworking est né d’un besoin des indépendants d’avoir un lieu pour se retrouver et travailler hors de chez soi. L’offre était alors clairement marquée par le nomadisme, c’est-à-dire des postes à louer à la journée ou à l’heure. En 2019, de nombreuses entreprises de petites et moyennes tailles ainsi que quelques grands groupes s’y sont mis, entraînant ainsi une évolution de l’offre. Aujourd’hui, 78 % des espaces proposent des bureaux à louer au mois et seulement 22 % des espaces ont une offre uniquement nomade ». « Cette évolution d’une offre nomade à une offre plus sédentaire se perçoit aussi à travers la typologie des espaces ». 88 % des espaces font uniquement du coworking, 8 % sont des cafés coworking et 1 % de fablabs à destination des indépendants.300 « fabriques de territoires » existantes ou en projet, d’ici 2022 Le rapport final de la mission « Tiers lieux », animée par Patrick Levy Waitz, avait estimé à 1400  le nombre des « tiers lieux » existants. Le 17 juin dernier, le Gouvernement a lancé le programme interministériel « Nouveaux lieux, nouveaux liens » qui prévoit la création de 300 nouvelles « fabriques de territoires », 150 hors des grands pôles urbains et 150 situées en quartiers prioritaires de la politique de la ville. Un appel à manifestation d’intérêt (AMI), doté de 45 millions d’euros, a été lancé en juillet dernier.

  • Inclusion

The French network of fablabs draws up an overview of fablabs in France

The survey conducted by the Scientific Council of the French Network of Fablabs (RFFLabs) has highlighted a great diversity of activities offered

81% of the structures offer training (81%) and initiation (97%) activities. The organization of events (80%) or exhibitions (29%) also plays an important role in the life of these places. On a daily basis, activities related to repair (86%), manufacturing (80%) or DIY (86%) take up a large part of the time. The reception of young people (71%) is also favored and encouraged.

We learn that Fablabs often offer more directly professional activities, directly related to prototyping (69%) and project support (68%). Another, more lucrative, aspect concerns coworking (37%) and privatization of space (34%). "For many places, these activities can represent interesting sources of income. 47% of the structures have dedicated part of their space to offices or administrative activities.

81% of the structures offer training (81%) and initiation (97%) activities. The organization of events (80%) or exhibitions (29%) also plays an important role in the life of these places.

On a daily basis, activities related to repair (86%), manufacturing (80%) or DIY (86%) take up a large part of the time. The reception of young people (71%) is also favored and encouraged.

Fablabs often offer more directly professional activities, directly related to prototyping (69%) and project support (68%). Another, more lucrative, aspect concerns coworking (37%) and privatization of the space (34%). " For many places, these activities can represent interesting sources of revenue," note the authors of the study.

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Le Réseau Français des Fablabs dresse un panorama des fablabs en France

Le site et magazine spécialisé Makery avait recensé en France, en 2018,  380 fablabs, hackerspaces, makerspaces, tiers-lieux et « autres ».Le Conseil Scientifique du Réseau Français des Fablabs (RFFLabs), pour sa part,  a mené en 2018 une enquête visant à produire un panorama des fablabs en France.  59 d’entre eux ont répondu a un questionnaire  détaillé (136 questions) qui portait sur l’historique de chaque lieu, l’animation, l’administration et la gouvernance des structures étudiées.« De nombreuses controverses portent sur ce qui peut ou doit être considéré comme un Fablab et pour quelles raisons », rappellent les auteurs du Panorama, qui précisent, d’entrée de jeu, n’avoir « pas souhaité a priori établir des frontières et des définitions et ouvert la possibilité de répondre à ce questionnaire à tout collectif engagé dans la gestion d’un espace ouvert au public, équipé de machines et participant de près ou de loin à l’animation du réseau ».Les auteurs du Panorama pointent le nombre relativement élevé de fablabs en France : 150 plus de 10 % de tous les Fablabs ouverts dans le monde. « Rapporté à la population, ce chiffre place la France, avec l’Italie, loin en tête des pays les plus investis dans cette dynamique. A cette profusion s’ajoutent d’autres formes (hackerspaces, makerspaces, et quelques marques apparentées) qui revendiquent participer « au mouvement maker ».68 % des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête utilisent l’expression Fablab pour qualifier et définir leurs structures. Le terme de hackerspace, qui fait référence à une généalogie plus ancienne, est employé par 8 % contre 5 % pour la dénomination de « makerspace », terme plus générique pouvant qualifier tous types d’ateliers de fabrica­tion. À cette expression anglaise, 20 % des personnes interrogées pré­fèrent la simple formule française d’« atelier de fabrication numérique ». Grande diversité des activités proposées 81% des structures proposent des activités de formation (81 %) et d’initiation (97 %). L’organisation d’évènements (80 %) ou d’expositions (29 %) prennent également une grande place dans la vie de ces lieux.Au quotidien, les activités liées à la réparation (86 %), à la fabrication (80 %) ou au bricolage (86 %) occupent une grande partie du temps. L’accueil du jeune public (71 %) est par ailleurs favorisé et encouragé.Les Fablabs proposent souvent des activités plus directement professionnelles, directement liées au prototypage (69 %) et à l’accompagnement de projet (68 %). Un autre volet, plus lucratif, concerne le coworking (37 %) et la privatisation de l’espace (34 %). « Pour de nombreux lieux, ces activités peuvent représenter des sources de revenus intéressantes » notent les auteurs de l’étude. 42 % structures interrogées partagent leurs locaux avec une ou plusieurs autres structures 14 % des structures interrogées se situent dans des espaces appartenant à une entreprise, 12 % dans une école ou un centre de formation, 19 % dans les locaux d’une association, 12 % dans les locaux d’une collectivité territoriale et 10 % expliquent que leurs locaux sont associés à ceux d’un tiers-lieu. (les locaux peuvent parfois être partagés par une entreprise, une association et une collectivité ou un tiers lieu). « Cela favorise le lien avec l’environnement immédiat et peut encourager la mise en place d’actions conjointes ou de partenariats ».47 % des structures ont dédié une partie de leur espace à des bureaux ou pour des activités administratives. Le coworking et les bureaux partagés représentent en moyenne 37 % des usages des lieux qui ont répondu au questionnaire. 17 % des lieux offrent également un espace d’exposition, pour présenter les projets réalisés en leurs seins et faire la démonstration des machines disponibles sur place. Sur la totalité des lieux étudiés, 10 % ont un jardin partagé. L’imprimante 3D, équipement le plus répandu 93 % des lieux interrogés déclarent posséder une imprimante 3D, 71 % une découpeuse laser. « Les imprimantes 3D, par leurs capacités à fabriquer rapidement un petit objet et à rendre visible le passage des bits (un fichier) aux atomes (un objet) sont des machines très utiles pour faire la démonstration auprès du grand public de la logique liée à la fabrication numérique personnelle. C’est, très souvent, une machine utilisée comme une porte d’entrée pour ensuite aller plus loin et utiliser les autres équipements disponibles. Ces machines, quand elles sont performantes et pour ceux qui en maîtrisent l’usage, permettent aussi la réalisation de pièces très précises ».69 % des lieux interrogés, complètent d’ailleurs leur équipement avec un scanner 3D, « ce qui permet de contourner partiellement les questions liées aux difficultés de modélisation et d’obtenir des fichiers en 3D assez complexes sans nécessairement passer par un logiciel de modélisation ».Les fraiseuses petit format (47 %) et grand format (29 %) complètent l’arsenal des machines proposées dans ces ateliers, tandis que 44 % déclarent avoir un traceur et 34 % ont des découpeuses à fil chaud.Les kits d’électronique et les autres machines plus traditionnelles figurent aussi dans la liste des équipements présents dans les lieux étudiés. Mais qui fréquente les FabLabs ? Même si une quantité importante de données existe (la documentation de lieux faite par des acteurs externes et internes aux Fablabs, les travaux académiques étudiant certains lieux spécifiques, les informations récoltées par les équipes locales, etc.), les auteurs de l’étude estiment que « l’établissement de la plupart des lieux et de leurs activités est trop récent pour pouvoir établir une typologie fine et objective ».« Le nombre d’usagers des Fablabs présente de considérables variations : de 6 000 à 3 430 membres selon les structures : un nombre moyen de membres qui avoisine 200. Le réseau semble, en fait, « composé de quelques « grandes » communautés et d’une multitude majoritaire de « petites » communautés ». Un public encore souvent masculin Les hommes sont majoritaires parmi les membres dans 49 % des structures étudiées (entre 75 % et 100 % des membres) mais 15 % d’entre elles se prévalent d’une il y a une parité ou d’une quasi-parité entre hommes et femmes. Les auteurs ajoutent, à ce propos, « qu’au-delà des divers outils et programmes pensés spécifiquement pour traiter cet écart dans de nombreux lieux, les Fablabs scolaires et universitaires favorisent tout particulièrement cette mixité de plus en plus paritaire ». Trois niveaux de participation D’après les répondants, 65 % des adhérents en moyenne sont des membres-usagers (44% dans les structures de plus de 200 membres).Pour l’ensemble des structures,  la moyenne de membres impliqués dans l’animation de la structure atteindrait 24 %. Le pourcentage médian de membres impliqué dans l’organisation serait, lui, de 10 % (7 % dans les structures de plus de 200 membres).« Pour l’instant, notent les auteurs du Panorama, « il ne semble pas raisonnable de recouper cette catégorisation en fonction des catégories socioprofessionnelles ou des trajectoires sociales, dans la mesure où l’engagement dans l’animation des labs peut répondre à des motifs tout à fait différents : temps libre assuré par une période de chômage ou de transition professionnelle, temps contraint par un planning serré mais tout de même libéré par passion, temps de désœuvrement, temps d’initiation, temps financé par l’intérêt de diverses structures pour le phénomène, de multiples configurations coexistent. De même, en raison de la nouveauté du « phénomène Fablab », de nombreuses visites sont mues par la curiosité mais celle-ci peut se transformer en participation à la faveur d’une rencontre, d’un projet ou d’un événement ».Le  Réseau Français des FabLabs a annoncé le lancement d’une nouvelle enquête nationale en direction des fablabs français, qui sera suivie d‘une cartographie et d’une synthèse.  

  • Innovation

The AFPA transforms its training centers into third places for professional integration

The Afpa (National Agency for Adult Vocational Training) is going to transform its training centers into third places for professional and social integration, welcoming public and private partners. About fifteen of these "villages" should emerge by 2020.

After a painful restructuring, the agency is trying to renew its offer for integration and employment with its partners. With France Active, for example, the AFPA will be able to contribute to integration through economic activity (IAE) and support the financing of business projects. The AFPA plans to welcome partners in the field of job search, solidarity garages, and crèches in its "villages".

"From 2019 to 2022, the Banque des Territoires will mobilize its engineering, financing and territorial development capabilities to support Afpa in this social and territorial innovation program." 

Références :

The third places at the service of integration: a call for projects in the New Aquitaine region

Pôle Emploi, the Regional Chamber of the Social and Solidarity Economy (CRESS) and the Third-Party Cooperative have joined forces to "test new formats for remobilizing and putting job seekers and/or project leaders in motion within the third places of the Nouvelle-Aquitaine Region" through a call for projects.

In 2018, Pôle Emploi Nouvelle-Aquitaine is committed to supporting innovative projects, linked to territorial development, in order to broaden its service offer towards job seekers: training, incubator, employment cooperatives, reinforced and enhanced volunteering, skills development, tutoring. Pole Emploi has thus established a partnership with the Coopérative des Tiers-Lieux.

This call for projects must encourage the emergence of concrete actions allowing a territorial rapprochement between the Third Places and Pôle Emploi.

Only third places or networks of third places with their head office in New Aquitaine and belonging to the social and solidarity economy can apply: associations, cooperatives, foundations, social utility companies (ESUS).

Référence :

Third places are now making their way into universities

Proto204 at Paris-Saclay, UL factory at the University of Limoges, La centrif' at Cité Descartes, Ludomaker at the University of Paris 13, UBee Lab at the University of Bordeaux, and La fabrique de l'innovation at the University of Lyon are just some of the names given to these academic third places that are springing up near schools and universities. "Somewhere between a coworking space and an innovation ground, designed as a fablab or an incubator, these third places allow students, researchers or teachers to enrich their skills in order to carry out their projects.

Still hybrid, these collaborative workspaces bring together students, entrepreneurs, young graduates, PhD students, teachers and companies, with the sole aim of creating innovative projects.

(Re)creating social links"One of the primary objectives of third places is to encourage exchanges. Third places are as suitable for teachers looking to share their experiences with peers as for students looking for a network for their future professional life. As for young freelancers, they can get out of the isolation they can sometimes suffer from".

More and more university libraries are also adding workrooms or meeting rooms to meet the changing needs of their users.

An airlock between the academic and professional worlds"Whatever their form, third places are intended to create a transitional space between the university and professional life. At the University of Nice, the third place is both a space for social innovation, where bridges between students and neighborhoods are encouraged, as well as a platform for orientation, professional insertion and commitment."

The Toulouse 3-Paul-Sabatier University's third-location center is a pre-incubator. It offers students an alternative to traditional training courses.

"These non-academic third places are making more and more room for future graduates. They can welcome, as in La Colloc, in Lorient, entrepreneurs, organize conferences or coworking workshops to put students in contact with professionals.  

Référence :

Rural third places: a research-action in 12 departments, an experimentation on 25 sites

The "Familles Rurales" movement is launching a research-action in 12 departments with an experimentation on 25 sites. This project, called Port@il, will run until 2021.

The Port@il project is a learning process that capitalizes on local experiments:

  • local experiments: 25 within Familles Rurales, others at the Red Cross (6 projects) and at the MRJC-Mouvement rural de jeunesse chrétienne ("Fabriques du monde rural").
  • a support component for project leaders, with training and tools for different targets: project leaders, volunteers, employees, site animators, elected officials and decision-makers.
  • a capitalization and study component with thematic work and a social impact study to take a snapshot today and return in three years to see what the third places have produced as effects, as dynamics on their territory.
  • a communication component to promote local projects and disseminate the results with a website, a newsletter and a program of regional and national events.
  • a steering and coordination component, which brings together the partners every six months in a national steering committee.

The "PORT@iL" project is financed by the EAFRD and is part of the call for projects of the French Rural Network (MCDR).Collective Mobilization for Rural Development

Références :

"Tiers Lieux Occitanie": 80 labelled spaces

To encourage telework, mobility and digital uses, the Occitanie Pyrenées-Méditerranée Region has created the label "Tiers Lieux Occitanie" to make these coworking and cooperation spaces more visible, and to constitute a regional network.

The Network of labelled Third Places in Occitania counts nearly 80 spaces labelled through the different calls for projects issued by the Region.

The label " Tiers Lieux Occitanie " allows to guarantee to the users, to the companies, to the employees, to the self-employed, a quality of reception and services as well as working conditions in conformity with the legislation.

Globally, the Region devotes more than 2 M€ to support the third places in all Occitania. They are referenced on a web platform created by the regional agency Ad'Occ, in charge of the network animation.

In its 2018 report, the CGET's Mission Coworking had listed 163 third places in Occitania at the beginning of 2018.

Référence :

95 permanent contracts, 74 fixed-term contracts and 2,400 volunteers to keep the third places alive in New Aquitaine

The Aquitaine, Limousin and Poitou-Charentes regions have been encouraging the development of third places for several years. In 2015 and 2016, they worked together through calls for expressions of interest common to the three regions. The New Aquitaine region, which results from the merger of these three regions, plans a network of about 300 third places in 2020 .

The Coopérative des tiers-lieux, which has been observing the evolution of third places in New Aquitaine every year since its creation, made the choice in 2019 to verify that the promises communicated by third places had a reality in the lives of users. collected the responses of 206 third places. According to the overview it drew up in 2019, based on the responses of 206 third places, "third places are doing well with a desire to continue on the same path at 68% and to develop new content and services within the place at 38%. The evolution of their locations is still very present with 32% of them planning to expand their spaces, 13% planning to move or 16% thinking of opening a new location or spinning off.

"Relationships with local authorities are also developing, with an increase both in the intensity of the relationships studied and in the diversity of the institutions involved. Partnerships are also opening up with very strong links with social economy structures on the one hand, at 68%, cultural actors at 46%, education and youth at 40% and solidarity actors at 29%. "These new data", observes the Coopérative des tiers-lieux, " are in the direction of a professionalization of the movement with the census of 195 permanent jobs and 74 fixed-term contracts and also show a strong mobilization with more than 2400 volunteers at work to make the daily life of the third places . "The users confirm the trend with a rate of 82% of them judging the reception excellent and who believe that their attendance in a third place allowed them first to expand their network of friends for 70% of respondents, improve their quality of life at work for 64% of them.

Référence :

Opening of the first 534 France Services

The Government had committed to deploying a network of France Services centers within 30 minutes of their homes. The objective is to cover each canton with at least one France Services structure by the end of 2022.

Led by the Ministry of Territorial Cohesion and Relations with Local Authorities via the CGET, this network aims to facilitate citizens' access to a basket of quality public services. Users will be able to carry out various administrative procedures in a single location and obtain information from multi-skilled agents, trained in a specific and efficient manner.

The Prime Minister, Edouard Philippe, had unveiled, on the occasion of the 4th Interministerial Committee for Public Transformation, a first list of sites.

In February 2020, 534 first France Services opened in metropolitan France and in the overseas territories.

Référence :

Deployment by 2022 of 1,000 micro-folies, a new generation of third-party cultural and digital venues

The Micro-Folies program is a cultural policy device "outside the walls". These modular spaces integrate a digital museum, a Fab-Lab, a meeting space "and allow its visitors to be on both sides of creation by being spectators but also creators".

Originally, the Micro-Folies are a concept implemented in 2017 by the public establishment of the park and the Grande Halle de La Villette, with a dozen national operators (Louvre Museum, Georges-Pompidou Center...). This is a kit offered to local authorities to promote cultural democratization.

"This concept can be set up in an existing building or in a new facility. This space is declined around a digital museum, allowing to discover works virtually, a scenic space open to live shows and cultural events, a FabLab, a café and educational elements around the works presented. This flexibility and modularity allows for an opening to the inhabitants and local cultural actors, in order to give impetus to a real local dynamic. A partnership between the Ministries of Territorial Cohesion and Culture has been built to promote this innovative approach. Eligible for city policy funding, the scheme also aims to create a dynamic with local cultural projects. It benefits from the support of the State services. The cost of joining the Micro-Folies network is €15,000, which is paid for by the Ministry of Culture.

80 "territory factories" and "territory digital factories" certified

Jacqueline Gourault, Minister of Territorial Cohesion and Relations with Local Authorities, and Julien Denormandie, Minister for Cities and Housing, unveiled on February 3 the names of the first 80 winning structures of the call for expressions of interest "territorial factories and digital factories".

In July 2019, the Government launched a call for expressions of interest (AMI) to encourage the dynamics of third places in the territories. Endowed with 45 million euros, it aims to identify by 2022, 300 territory factories, existing or planned, of which 150 will be located in priority neighborhoods of the city policy (QPV) and 150 in rural areas.

The State will thus support the regional factories with 75,000 to 150,000 euros over three years, while these structures consolidate their economic balance. The funding proposed by the State takes into account the services offered and the location of the facility.

Among them:

  • 48 territory factories will benefit from the support of the State in order to become real "resource" places for the network of third places of the territory. A territory factory will thus have a role of pooling, focused on the creation of activities, cooperation between actors and local development, benefiting the whole ecosystem that animates the territory. These places will benefit from a seed grant from the State of up to 50,000 euros per year over three years;
  • 32 local digital factories will offer a wide range of digital activities to local residents and professionals. In addition to a start-up grant of up to 50,000 euros per year for three years, they will be supported by a financial bonus of 100,000 euros per third-party location.
The AMI is open until 2021 and the next two waves will close on March 30 and June 20, 2020.

Références :

Sources

Labo Société Numérique

Labo République Française Agence nationale de cohésion des territoires
Metropolises, medium-sized cities, rural areas, universities: third places are taking over the territories