On February 7, during the conference "Building Europe's Digital Sovereignty", the French Ambassador for Digital Affairs, Henri Verdier, and sixteen Member States (now nineteen) signed a declaration creating a working group to support the development of the digital commons within the European Union.

On the occasion of theDigital Assembly co-organized in Toulouse on June 21 and 22 by the French Presidency of the Council of the European Union and the European Commission, the working group submitted and made public a report on the digital commons,

Eight of the countries that signed the declaration report on their initiatives and policies for developing the digital commons.

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Initiative européenne de 19 États membres autour des communs numériques. Quelles propositions clefs ?

« Les « communs numériques » sont produits par une communauté selon des règles définies par elle-même, comme par exemple Wikipédia, Linux ou OpenStreetMap. En s’appuyant sur l’intelligence collective, la mise en réseau des connaissances et la collaboration internationale, les communs numériques remettent en cause les stratégies d’enfermement poursuivies par certains gouvernements et grands fournisseurs de services numériques. Au cœur de la chaîne de valeur numérique, ils apportent davantage de sécurité et sont moteurs d’innovation. Le renforcement des communs numériques constitue ainsi un levier essentiel de souveraineté pour l’Union européenne et l’ensemble des États ».  A l’occasion de l’Assemblée numérique co-organisée à Toulouse les 21 et 22 juin par la présidence française du Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne, le rapport sur les communs numériques, initié par la France lors de la conférence « Construire la souveraineté numérique de l’Europe » organisée les 7 et 8 février derniers a été présenté aux participants.Le rapport formule quatre propositions : la création d’un guichet unique européen pour orienter les communautés vers les financements et aides publiques adéquats ; le lancement d’un appel à projet pour déployer rapidement une aide financière aux communs les plus stratégiques ; la création d’une fondation européenne pour les communs numériques, avec une gouvernance partagée entre les États, la Commission européenne et les communautés des communs numériques ; la mise en place du principe « communs numériques par défaut » dans le développement des outils numériques des administrations publiques. L’Union devient de plus en plus mature sur les questions de logiciels libres et open source (extraits du résumé exécutif) L'Europe est le berceau d'un internet libre, ouvert, neutre, interopérable et sécurisé, qui est aussi le plus grand bien commun numérique. Ces principes de financement sont au cœur des valeurs de l'Union européenne, ancrées dans les traités européens et soulignées dans la Déclaration sur les droits et principes numériques européens. Aux côtés de ses Etats membres, l'Union devient de plus en plus mature sur les questions de logiciels libres et open source (FLOSS) et de biens communs numériques.  Ils ont de plus en plus pris la mesure des formidables opportunités offertes par ces modèles. La stratégie numérique de l'UE vise à assurer la transformation numérique des personnes et des entreprises, tout en contribuant à atteindre son objectif d'une Europe climatiquement neutre d'ici 2050.(...) La Commission s'est engagée à aider financièrement les " communs Internet " et les briques technologiques par le biais de l'Internet nouvelle génération (NGI), qui est le principal programme européen de soutien aux briques technologiques.Les institutions, organes et agences de l'Union européenne ne sont pas les seuls à privilégier les logiciels libres et les biens communs numériques dans leur architecture informatique interne. De nombreux services publics à travers l'Europe ont choisi de s'appuyer sur ces technologies souveraines (...) . Dans certains cas, les gouvernements ont décidé de rendre obligatoire l'utilisation des logiciels libres et des logiciels à code source ouvert. De manière plus significative, les gouvernements européens sont les fers de lance de la promotion mondiale des technologies basées sur les principes fondamentaux de l'Internet. Le lancement de l'initiative GovStack, ou l'Alliance pour les biens publics numériques des Nations unies sont deux exemples du rôle moteur des Européens dans ce domaine. (...) L'équipe de travail provisoire a constaté un manque d'infusion de la culture des biens communs dans les politiques publiques. Plan du rapport IntroductionRésumé exécutifUn vivier d'initiatives en cours Projets nationaux Les initiatives européennes Alliances internationales et initiatives étrangères Les alliances internationales Efforts privés Principes d'une future initiative pour les biens communs numériques   Limites des initiatives existantes Déficit de coordination entre les initiatives existantes Solutions centrées sur l'administration électronique : frein ou courroie de transmission Relever le défi avec un programme phare européen Propositions pour l'avenir des biens communs numériques en Europe   Créer un guichet unique des biens communs numériques Lancement d'un appel à propositions Établir une fondation européenne pour les biens communs numériques 29 Les biens communs numériques d'abord ConclusionLe rapport résulte du travail mené par 19 États membres (l’Allemagne, la Belgique, la Croatie, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Italie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République Tchèque, la Slovénie, la Suède) et la Commission européenne.

• Commons

Germany

While the Federal Ministry of Economics and Climate Action focuses on the digital sovereignty of the European economy, the Federal Ministry of the Interior focuses on the digital sovereignty of public administration.

The Sovereign Technology Fund (STF) aims to become the meeting place of the open source community at the national and European level. It offers different funding modes to meet the specific needs of different Free and Open Source Software (FLOSS) core technologies and their developers.

Center for Digital Sovereignty of Public Administration ("ZenDiS"): in order to ensure the availability of modern and scalable open source software solutions and to promote the use of open source software in public administration, this organization founded in 2022 will link public administration with the actors of the open source ecosystem and coordinate the development of open source IT solutions. Initially, the center will manage the "Open CoDE" and "Sovereign Workplace" projects.

Open CoDE: Open CoDE is a platform for public administration to ensure the exchange and reuse of free software.

Sovereign Workplace: In order to ensure independence from proprietary software solutions (e.g. MS Office), the German public administration will have an alternative to the currently established workplaces. The Sovereign Workplace will cover all relevant functions required by the public administration on the basis of open source software: productivity (word processing and spreadsheets), collaboration (joint editing of shared files) and communication (aufio and video conferences). The main objective is to have a first integrated working version of the Sovereign Workplace available by the end of 2023.

Estonia

• Estonia has launched jointly with Germany, ITU and the Digital Impact and Alliance the GovStack initiative " to accelerate the spread of digital public services".
• Together with Finland and Iceland, Estonia co-funds the Nordic Institute for Interoperability Solutions {NIIS) which manages X-Road and other cross-border digital infrastructure solutions.
• By 2023, 40 open-source artificial intelligence solutions and bricks (which can be integrated into other digital tools and services) will be developed and made available as digital public goods. Notably the government chatbot Bûrokratt.

Finland

Sitra's Fair Data Economy Framework, called the IHAN Blueprint, is an open-source, technology-agnostic software infrastructure for consent-based services in a data-sharing ecosystem for end-users, service providers and data suppliers.

In the area of mobility data, Fintraffic is leading a national project to build a traffic data ecosystem.

The Finnish Ministry of Transport and Communications launched a logistics digitization strategy in 2020 coordinated by a CaaS Nordic ry association.

Finland also participates in Gaia-X as part of the European digital infrastructure.

Suomi.fi is the national portal of online services of the administrations. Intended for citizens, companies and administrations, it allows access to the administrations' online services with a unique identifier.

The Avoinkoodi.fi website lists open source software from national government, local government and the education sector. The Finnish Center for Open Systems and Solutions (COSS) maintains it.

France

On April 27, 2021, the Prime Minister made public the circular for a public policy on data, algorithms and source codes.

The free software and digital commons action plan aims to support the use of free software in the administration, to develop the opening of source codes in the public sector and to strengthen the attractiveness of the State-employer based on open source.

In parallel with the action plan for free software and digital commons, the French government is implementing the action plan for an open government 2021-2023.

Italy

Together with its counterpart Designers ltalia, it can count on the participation of over 20,000 professionals. In 2019, this initiative has been expanded to include a catalog of hundreds of open source software and other digital commons that are freely available to the public and businesses today.

This coincided with the publication of national guidelines on how public administrations should ensure that new digital projects, including new software, would be published as digital commons.

Since 2021, this catalog has become European, with open governance shared among several member states, creating what is a de facto repository of European software that is published as a digital commons.

Italy has also introduced an "open data by default" policy that provides that all publicly generated data is, unless otherwise specified, automatically published under a permissive open license.

Ireland

Slovenia

The machine learning software, Orange, developed since 1996 by the University of Ljubljana and the Jozef Stefan Institute is used as a platform to test new machine learning algorithms and to implement new techniques. In the educational system, it is used to teach machine learning and data mining methods to students.

COVID-19 Tracker: the project collects, analyzes and publishes data on the spread of SARS-CoV-2 coronavirus in Slovenia.

The Open Data Portal of Slovenia, OPSI, allows publishing open data sets for the whole public sector: government and local authorities.

Sweden

In 2020, an open collaboration network - Network Open Source and Data (NOSAD) - was created to help and encourage the public sector to take the necessary steps to increase the availability and use of open data and open source code. The network is also open to the private sector, civictech and academia. The network. NOSAD is growing with over 500 members collaborating and sharing ideas.